Fini de s’amuser à Panem, le successeur des Etats-Unis dévastés. Un état de fait que l’on peut prendre très littéralement dans le cas de Mockingjay, la troisième et dernière partie de la série des Hunger Games.
Si les épisodes précédents étaient parfois légers, et même drôles (grâce notamment à Stanley Tucci, Elizabeth Banks et Woody Harrelson), dans Mockingjay – Part 1 il n’y a plus la place pour la moindre note de gaité.
Mais ce n’est pas une surprise: les horreurs que le détestable président Snow sert à la pauvre Katniss Everdeen sont telles que toute forme d’humour serait totalement déplacée. D’autant que l’heure est venue pour Katniss d’évoluer et de laisser derrière elle ses vêtements de têtue isolée pour endosser ceux de chef rebelle. Mockingjay – Part 1 veut nous montrer que ce pas n’est pas aussi aisé à franchir qu’il n’y paraît, mais c’est justement dans ces scènes-là que le bât blesse un rien. On finit même par avoir l’impression que Katniss est une gamine assez naïve qui ne comprend rien aux vérités les plus évidentes.
Le fait que Snow va évidemment utiliser Peeta contre elle, par exemple. Ce qui n’empêche pas Mockingjay – Part 1 de rester passionnant, en grande partie grâce au talent de Jennifer Lawrence.