Dans la tradition du cinéma italien, Moretti offre au public une nouvelle œuvre onirique qui fera date. Ce film somme aborde bien plus de sujets qu’on ne pourrait le croire.
La relation mère-enfants, le cinéma, la place de la femme dans l’industrie cinématographique, les acteurs, la fin de vie... Et Moretti qui s'offre comme d'habitude un petit rôle dans ce large spectre narratif. Pour incarner les protagonistes de cette histoire, il s’est fait épauler par les excellents Margherita Buy (vue dans Habemus Papam) et John Turturo. Le trio fonctionne à merveille, et parvient à toucher sans peine le spectateur, vu l’universalité de l’un de ses thèmes: celui de la fin de vie d’une mère.
La mise en scène rend le récit percutant et efficace. Impossible de ne pas être frappé par sa virtuosité et par la force de son histoire, une ingéniosité renforcée par une mise en abîme judicieuse. Un grand Moretti incontestablement.
(Thibault van de Werve)