Bienvenue dans votre Cinereview hebdomadaire, comme chaque semaine nous allons passer en revue les sorties de la semaine pour vous aider dans votre choix. Cette semaine c’est Byzance, une véritable pluie de sorties s’abat sur nous.
On commence sans plus tarder avec « Dracula Untold ». Cette nouvelle version de l’histoire du célèbre comte se veut à la fois effrayante et émouvante, deux choses qui ne vont pas spécialement bien ensemble. Le spectacle est au rendez-vous et la qualité de jeu également avec un Luke Evans très à l’aise dans son rôle. C’est au niveau de l’émotion que le bas blesse. Les grandes batailles, les rencontres monstrueuse tout ça passe comme une lettre à la poste par contre quand vient le temps de nous montrer la face pile du héros c'est-à-dire celle du mari aimant c’est là que le niveau de crédibilité chute méchamment. A vous de juger…
Dans « Third Person », Paul Haggis, réalisateur du film « Crash » couronné aux Oscars, nous livre trois histoires entrecroisées mêlant amour, passion, confiance et trahison sur trois couples qui vivent à New York, Paris et Rome. Au départ ces histoires ne semblent pas avoir de lien entre elle mais contrairement à « Crash » on va peu à peu leur trouver des parallèles. Il faudra attendre le générique de fin pour qu’une partie du voile soit levée mais le spectateur rentrera chez lui avec moult questions. Loin des schémas classiques, « Third Person » s’adresse à ceux qui ne s’attendent pas à ce que toute l’intrigue leur soit servie sur un plateau dans les dix premières minutes d’un film.
« Locke » c’est l’histoire d’Ivan Locke qui a tout pour être heureux une famille unie, un job de rêve... Mais la veille de ce qui devrait être le couronnement de sa carrière, un coup de téléphone fait tout basculer... Steven Knight le réalisateur réussit un véritable tour digne des plus grands prestidigitateurs. Avec un décor unique l’habitacle d’une voiture et un seul acteur le talentueux Tom Hardy qui passe 84 minutes accroché au téléphone, Steven Knight nous livre un thriller qui nous prend au trippe. Tel un magicien, on ne comprend pas comment il fait mais ça fonctionne. Bien sûr la réussite du film repose également en grande partie sur la prestation d’acteur magistral de Tom Hardy. Comme quoi quand le scenario et les acteurs sont bons, il ne faut rien ajouter de plus.
Pierce Brosnan revient à ses premières amours c'est-à-dire le film d’action il est « The November Man ». L'ancien agent de la CIA, Peter Devereaux alias "The November Man", est rappelé par l'agence pour une mission : assurer la protection d’Alice Fournier, responsable d'un centre d'accueil pour réfugiés, dont le témoignage pourrait compromettre l'un des favoris à l'élection présidentielle russe. Il se retrouve impliqué dans une affaire des plus périlleuses où il doit faire face à l'un de ses anciens élèves. Film d’action classique, « The November Man » vous divertira sans pour autant laisser une trace indélébile dans l’histoire du cinéma.
« Colt 45 » est le film d’action français de cette semaine. Le pitch : Armurier et instructeur de tir à la Police Nationale, Vincent Milès est expert en tir de combat mais dans la plus grande incompréhension de la part de ses collègues, Vincent refuse obstinément d'intégrer une brigade de terrain. Son destin bascule le jour où il fait la connaissance de Milo Cardena, un flic trouble, qui va l'entraîner dans une incontrôlable spirale de violence, plaçant Vincent au centre d'une série d'attaques à main armée, de meurtres et d'une féroce guerre des polices. Fabrice du Welz s’essait au polar et ce n’est pas ce qu’il fait de mieux. Même l’abondance de violence et le duo Gerard Lanvin- Joey Starr ne peuvent venir en aide à un scenario trop maigre.
« And so it Goes » c’est l’histoire d’Oren Little agent immobilier égocentrique qui veut vendre sa dernière maison et prendre sa retraite. C’est sans compter sur l’irruption dans sa vie de sa petite-fille, dont il ne soupçonnait même pas l'existence. Il décide alors de s'associer à sa voisine pour apprendre à changer et à connaître sa petite-fille... Une comédie douce et amère qui réunit deux monstres sacrés du cinéma à savoir Michael Douglas et Diane Keaton
« Calvary » est une comédie dramatique anglo-irlandaise dans laquelle Brendan Gleeson incarne le père James, un brave prêtre qui doit faire face à des situations sinistres et troublantes dont un membre mystérieux de la paroisse semble être à l'origine. « Calvary" nous entraine dans son univers envoutant mêlant force obscure et personnages amusants.
« Tokyo Anyway » est le premier film de Camille Meynard qui malgré quelques fautes de débutant a su éviter de tomber dans le cliché. Elle nous livre l’histoire de quatre personnages Camille, Félix, Faustine et Armel tous différents mais reliés par un évènement tragique la mort de leur amie Jo. « Tokyo Anyway » est à nouveau un film puzzle que vous devrez recomposer avec patience et délicatesse.
« Bodybuilder » nous emmène sur les traces d’un fils qui va retrouver son père qu'il n'a pas connu, avec lequel il n'a pas grandi. En le rencontrant, il découvre que son père est un bodybuilder. C'est la rencontre entre un gamin de 20 ans et son père qui a une cinquantaine d'années et qui est complètement investi par sa passion. « Bodybuilder » est un film riche en émotion, touchant et tendre soutenu par des acteurs assez atypiques.
On terminera avec une comédie française : « Tu veux ou tu veux pas ». Lambert, sex addict repenti, tente de se racheter une conduite en devenant... conseiller conjugal. Abstinent depuis plusieurs mois, la situation se complique lorsqu'il recrute une assistante, la séduisante Judith. Le duo Sophie Marceau – Patrick Bruel fonctionne à merveille et rend cette romance, somme toute légère, jovial et sympathique.
Avec cette ribambelle de films, même les plus difficiles d’entre vous trouveront chaussure à leur pied. Il ne vous reste qu’à choisir !
On se retrouve mercredi prochain pour un nouveau Cinereview. Bonne semaine cinéma !
