Oh, vous avez vu, le T-800 tente de sourire, comme dans Terminator 2 ! Et vous avez vu cette scène où il arrive dans le présent, exactement comme dans le premier Terminator !
Et vous avez remarqué que Sarah Connor dit exactement la même chose que dans T2 alors qu’elle traverse la fenêtre d’une boutique avec son camion? Pas de doute, Terminator: Genisys contient suffisamment de clins d’yeux, de renvois et de souvenirs vis à vis des deux premiers opus de James Cameron pour plaire aux fans.
Mais la question à poser c’est de savoir si le reste du public appréciera ce qu’on lui propose. Et malheureusement, de ce côté-là, Terminator: Genisys ne s’en sort vraiment pas. On pouvait s’attendre à ce que l’intrigue soit malaisée à suivre. Les histoires basées sur les voyages dans le temps se trouvent presque toujours face à des problèmes liés à leur logique interne. Mais ce qui est bien plus grave, c’est qu’à aucun moment le film ne devient vraiment passionnant. En cause, le flot constant de blagues tièdes — merci, Arnold — mais aussi la douloureuse absence de connexion entre les acteurs principaux, Emilia Clarke et Jai Courtney.
Si au final, ces deux là doivent tomber amoureux pour donner naissance au messie, l’humanité est dans de beaux draps.
(Ruben Nollet)