Biographie
Oliver Stone (né William Oliver Stone le 15 septembre 1946 à New York, États-Unis) est un réalisateur, scénariste et producteur américain.
Il débute réellement en tant que scénariste : il écrira en outre durant sa carrière tous les scénarios de ses oeuvres (mis à part U Turn). Ainsi, il accouche de scripts stylisés qui plaisent aux producteurs et sera ainsi au générique de films des plus grands réalisateurs : Brian De Palma pour Scarface, Alan Parker avec Midnight Express et Evita ou encore pour Cimino avec L'Année du dragon. Il réalise quelques Série B d'horreur comme La Main du cauchemar puis apparaît sous le feu des projecteurs en 1986 avec deux films retentissants et contestataires : Salvador et Platoon. Ce dernier remporte quatre Oscars en 1987 dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur. Il s'agit du premier opus de sa trilogie sur le Vietnam avec Né un 4 juillet et Entre Ciel et Terre quasi autobiographiques. Né un 4 juillet lui vaut en 1990 un nouvel Oscar pour sa réalisation et la reconnaissance de ses pairs.
Son côté critique se développe de plus en plus tout au long de son parcours cinématographique, au point qu'il est comparé à Robert Altman ou encore Samuel Fuller, autres contestataires américains[réf. nécessaire]. Il égratigne ainsi maints éléments de la société civile et militaire : les yuppies dans Wall Street, l'État dans Né un 4 juillet ou encore la CIA et le complexe militaro-industriel dans JFK.
Toujours présent avec quelques longueurs d'avance[réf. souhaitée], Oliver Stone anticipe les crises de dopage dans le milieu du sport avec son film axé sur le football américain L'Enfer du dimanche. Il marque ensuite une pause par la réalisation de deux documentaires, l'un sur la Palestine et Arafat (Persona non grata) et un autre très controversé sur Fidel Castro (Comandante). Ce documentaire est une synthèse de 30 heures d'interviews entre Stone, grand admirateur du dirigeant cubain et Fidel Castro. Diffusé en mai 2003 sur les écrans américains, il a dû être remonté à cause de la pression des anti-castristes.
Enfin, Oliver Stone repart avec de nouveaux films controversés : le film épique Alexandre en 2005 qui, fort d'un budget de plus de 150 millions d'euros, n'aura pas trouvé son public et reste pour Stone un échec, lui qui voulait réaliser le plus grand film de sa carrière[réf. souhaitée]. Il s'attaque sans temps mort à un autre sujet brûlant, concernant les États-Unis - et c'est une constante dans sa carrière (sauf Alexandre) - les attentats terroristes du 11 septembre 2001. Longtemps baptisé The 11 September's Oliver Stone Project, le film prend le nom de World Trade Center et s'attachera aux secours déployés par les autorités durant ces attentats et les pompiers en particulier. Oliver Stone a été classé 34e "plus grand réalisateur" par le site DigitalDreamDoor.