Combien de temps le réalisateur Sean Anders — secondé par toute une batterie de scénaristes — a-t-il travaillé au scénario de Horrible Bosses 2? Un mois? Six semaines? Le scénario était-il seulement terminé lorsqu’il s’est retrouvé sur le plateau avec ses acteurs?
En tout cas, ce film faisant suite à une comédie plutôt drôle sortie il y a trois ans, donne clairement l’impression que chacun a improvisé ses blagues et ses dialogues sur place. Et aucun d’entre eux n’était particulièrement inspiré.
Du coup Horrible Bosses 2 se résume à une répétition de la chanson entendue la première fois, mais entonnée avec nettement moins de conviction. Le fait qu’il s’agisse cette fois d’enlèvement plutôt que de tentative de meurtre ne change pas grand-chose. Et qu’ils se trouvent face à deux ennemis plutôt que trois non plus. Le fait que les rares meilleurs moments de cette suite appartiennent tous à des personnages présents dans l’opus précédent, Kevin Spacey et Jennifer Aniston pour ne pas les citer, résume bien l’affaire.
Les autres tentent de garder la tête haute, mais savent très bien qu’ils ont mis le pied dans une belle crotte.