Attention, l’anecdote ici rapportée ne m’est pas arrivée personnellement mais m’a été racontée de plusieurs sources différentes.
Tommy Lee Jones est à Cannes pour présenter un western discret, sur la vie des pionniers américains du 19e siècle. Monsieur Jones traîne déjà la réputation de quelqu’un de malaisé à interviewer, mais à l’occasion d’une discussion en table ronde (en compagnie de plusieurs journalistes), après avoir passé un bon dix minutes à se tortiller il s’est soudainement levé au milieu d’une réponse, incapable de se retenir plus longtemps, pour foncer vers le mur et redresser une lampe de travers. Ce n’est qu’après qu’il a pu reprendre l’interview.
Voilà quelque chose que l’on ne verra jamais chez Ken Loach. Le réalisateur britannique est la gentillesse personnifiée, même s’il peut sérieusement dégonder lorsqu’on aborde les injustices du système économique actuel. Un intérêt qui transparaît évidemment dans tous ses films, et Jimmy’s Hall n’y fait pas exception. Cette histoire basée sur des faits réels se situe dans l’Irlande du début des années ’30 et nous montre un homme à la pensée progressiste qui va s’opposer à l’église catholique et la communauté bien-pensante pour fonder un lieu combinant salle de danse et centre culturel.
Galerie de photo: J.P. Malherbe (N.L.P.)