Si tout se passe plus ou moins comme prévu, j’ai à ce moment atteint la moitié de ma vie. Je ne peux pas dire que ces quelques décennies m‘aient apporté beaucoup de certitudes, si ce n’est que je sais déjà que je ne comprendrai jamais l’autre sexe.
En ce qui me concerne, les femmes ne viennent pas de Vénus ou d’une quelconque autre planète. Elle viennent d’une toute autre dimension, avec sa propre réalité et ses propres lois. Et il en va de même pour leur humour.
The Other Woman souligne une fois de plus cette constatation. Je n’arrive pas à déterminer si ce film est une vrai blonde idiote ou s’il fait seulement semblant. Se moque-t-il du regard romantique de la plupart des films de femmes ou tombe-t-il précisément dans les mêmes travers? Ou dans la même crotte, car dans cette histoire, ce n’est pas ça qui manque. Quasiment toutes les blagues présentes dans The Other Woman se situent en dessous de la ceinture.
On suppose que le film veut ainsi prouver qu’il peut être aussi vulgaire et salace que ses équivalents masculins. Mais en lieu et place d’une hilarité plaisante, c’est la gêne qui s’installe.