Professeure de linguistique respectée, Alice Howland vit pleinement sa vie, travaillant – tout comme son époux – de manière effrénée, mais n'oubliant jamais de manifester son amour pour les siens (notamment ses trois enfants), ou encore de prendre soin de son corps.
Cette plénitude existentielle va pourtant lentement s’effondrer, au rythme de sa mémoire et de la dégradation de son cerveau... Alice n'a que cinquante ans mais elle souffre d'un cas rare (transmis génétiquement), précoce et terriblement dégénératif de la maladie d’Alzheimer. Sa famille l’assiste dans ce calvaire fatal, à sens unique...
Parler de Still Alice s'avère extrêmement délicat. Julianne Moore nous assène une performance suffocante (sacrée meilleure actrice aux Oscars) ajoutez à cela une histoire poignante à même de susciter une énorme explosion d'empathie... Et bien entendu, le décès du coréalisateur Richard Glatzer, 63 ans, des suites de complications liées à la maladie de Charcot (ou sclérose latérale amyotrophique). Mais revenons-en maintenant au long-métrage. Touchant, très touchant, surtout dans sa première moitié, le film se perd en petits moments trop insistants par la suite, des errances clairement liées au contexte d'ensemble de ce film "cri du cœur". Globalement intéressant, Still Alice ne rate pas sa très belle sortie finale.