Malgré un buzz sans précédent, Les Gardiens de la Galaxie avait tout de l’outsider de l’été:
Un réalisateur (James Gunn) sorti de l’écurie Troma avec un pedigree qui est tout sauf consensuel (Slither, Super), Chris Pratt dans le 1er rôle, connu surtout pour ses personnages bouffis et comiques, et la toute première aventure de Marvel qui ne se déroule pas sur terre (excepté l’intro) avec le risque d’une comparaison douloureuse avec Star Wars.
Hé bien, balayez vos craintes: ce space opera punk et déjanté est une pure merveille! Rien n’est prétexte à un final paresseux truffé d’effets spéciaux, chaque scène est ciselée, travaillée avec minutie, à l’instar des personnages (dont Bradley Cooper en raton-laveur teigneux et Vin Diesel en tronc d’arbre bagarreur, il faut oser tout de même…) qui se révèlent être des mitraillettes à vannes en castagnant l’ennemi sur fond de pop des années 70’!