Cade Yeager, inventeur et bricoleur de génie fauché comme les blés, découvre dans un ancien cinéma qu'il doit retaper un vieux camion…
Etonné par plusieurs détails surprenants, dont la présence de moult douilles d'obus dans l'habitacle de l'engin, il achète cette épave afin de la retaper. Il s'avère que ce tas de ferraille n'est autre qu'Optimus Prime, quasi en fin de carrière tant il est endommagé. Mais la persévérance de Yeager permet au leader des Autobots de refaire surface, juste à temps d'ailleurs! En effet, un plan secret d'élimination radical des Decepticon ET des Autobots a été mis en place, dans un but plus que douteux.
Des Etats-Unis à la Chine, face à des humains armés jusqu'aux dents, ou à une nouvelle mouture des Decepticon, Prime et ses rares collègues encore en vie, accompagnés par Yeager, sa fille et son petit ami, auront bien du mal à échapper aux nombreux pièges et tueurs lâchés à leurs trousses.
Deux heures quarante cinq minutes après le début d'une vision de presse ayant pris place dans la salle du grand Eldorado de l'UGC de Brouckère (toujours un plaisir), je suis sorti groggy du cinéma. Il faut dire que Transformers 4 (l'âge de l'extinction) ne fait pas dans la dentelle… Le public à droit à un exercice de cinéma siamois: deux films quasi identiques, bizarrement collés l'un à l'autre. L'un se déroulant au pays de l'Oncle Sam, l'autre sur le sol chinois. Ca fait beaucoup, d'autant que le scénario accumule les méchants, les nouveaux robots, les scènes de baston cosmiques, les ralentis qui font bien, les dialogues parfois maladroits, et bien entendu les plans avec le drapeau américain.
Les fans vont adorer, les amateurs de cinéma "trop" aduler, celles et ceux préférant des mets délicats et discrets, s'enfuiront à toutes jambes. Bref, à vous de choisir votre camp.
