Au plus profond de son coeur, Cannes aimerait ardemment devenir une plateforme pour grands films américains. Mais ces dernières années, le festival a eu de plus en plus de difficultés à attirer les blockbusters vers la croisette.
Il n'y a pas si longtemps, Godzilla (la version précédente) et Armageddon y avaient été présentés, mais désormais, la présence gros budgets outre-atlantique se limite aux panneaux publicitaires. Le fait que ces blockbusters soient souvent vus descendus en flammes n'est peut-être pas étranger à la situation actuelle.
Lorsque Thierry Frémaux, le directeur artistique du festival est monté hier sur scène pour chanter les louanges de DreamWorks, personne n'a donc été surpris. Le studio hollywoodien est le seul à être resté fidèle au festival où il a présenté en première Shrek, Shark Tale, A Bee Movie et Kung Fu Panda. Frémaux en a profité pour remercier le chef animateur de DreamWorks Jeffrey Katzenberg à grands renforts de fleurs et de miel.
“Ces moments de cinéma, de rire, d'émotion, d'amitié, nous les devons à un seul homme," a-t-il dit. “Jeffrey Katzenberg est l'animation américaine!”