Bienvenue dans votre Cinereview hebdomadaire, comme chaque semaine nous allons passer en revue les sorties de la semaine pour vous aider dans votre choix. Le printemps est là et les vacances sont toutes proches. Le cinéma gâtera donc tout spécialement les petits mais les grands ne seront pas en reste.
On commence avec le blockbuster de la semaine « Divergent ». La mode aujourd’hui est à l’adaptation de romans ciblés jeune adulte au cinéma. « Divergent » est la première des trois parties de l’ouvrage de Veronique Roth. On ne pourra s’empêcher de le comparer à l’excellent « The Hunger Games », en effet l’histoire présente de solides similitudes. Même schéma, une jeune héroïne va mettre en marche une véritable révolution et grandir au fur et à mesure de ses aventures. « Divergent » ne surpasse pas du tout son cousin « The Hunger Games » sans pour autant être mauvais. On regrette surtout ce léger goût de déjà-vu…
Avec « 47 Ronin », Carl Rinsch met en scène le conte le plus ancien du Japon. Le pitch : « Avec l'aide du paria Kai (Keanu Reeves), les 47 ronin - samouraïs sans maître - menés par leur chef Oishi (Hiroyuki Sanada) vont fomenter une vendetta contre le perfide seigneur Kira (Tadanobu Asano) qui a assassiné leur maître et les a bannis. Pour restaurer l'honneur de leur patrie, ces valeureux guerriers vont devoir affronter une série d'épreuves toujours plus extraordinaires et périlleuses. » Programme alléchant me direz-vous…ça sent les scènes de combat à plein nez. De fait, vous serez servis, celles-ci sont réussies, par contre les dialogues entre les personnages sont très indigestes et ne collent pas du tout avec cette version occidentalisée de ce conte ancestral. Les amateurs du style apprécieront pour l’univers oriental mais devront faire fi du côté édulcoré.
Les enfants seront à l’honneur avec « Rio 2 ». On retrouve le perroquet « Blu » qui avec sa femme Perla et leurs trois enfants décident de quitte la ville de Rio Di Janeiro pour s’installer avec leurs congénères dans la forêt amazonienne. Des couleurs flamboyantes, des chansons joyeuses, un vrai trip sous LSD sans le LSD. Les petits vont adorer et la morale écologique du film leur est bien sûr destinée. Les parents, eux, risquent peut-être de regarder leurs montres. Aucun jeux de mots ou petites blagues à se mettre sous la dent... Il n’y a pas de secret, une suite est souvent synonyme de « réchauffé » mais les petits n’y verront que du feu.
La féé clochette revient dans une nouvelle aventure « Tinker Bell and the Pirate Fairy ». Clochette va devoir affronter les pirates qui ont mis la main sur de la poudre de fée. Une énième aventure de la plus célèbre des fées qui ne casse pas des briques. Les enfants apprécieront mais ça sent tout de même un peu trop l’opération commerciale.
« Otto is een Neushoorn » film d’animation danois viendra également égayer les après-midi de vos chères têtes blondes. «Le Petit Roi et Autre s Contes » cinq court métrages d’animation hongroises, comblera quant à lui les touts petits.
Revenons en aux grands avec « Salaud, On t’Aime ». Johnny Halliday tombe les santiags pour un rôle de papa repentant. C’est du Lelouch, on ne peut pas se tromper. C’est frais, innocent, français et on y parle de la vie, la mort, l’amour… L’intrigue est-elle à couper le souffle ? Non pas vraiment. Y apprend-t-on des choses extraordinaires ? Pas vraiment non plus. S’y ennuie-t-on ? Non, c’est juste le nouveau Claude Lelouch, une tranche de vie à apprécier comme un conte.
Cette semaine fait aussi la part belle aux films étrangers avec « Vi är Bäst ! » adaptation d’une bande dessinée suédoise qui nous emmène sur les traces de trois adolescents livrés trop tôt à eux-même qui décident de monter un groupe de punk. « Wakolda », thriller argentin où un médecin allemand devenu membre à part entière d’une famille de Patagonie après les avoir rencontré sur la route, s’avère ne pas être l’homme si élégant et charismatique qu’il prétend être. « Flying Home » drame sur fond de colombophilie avec des décors bien de chez nous. « The Missing Picture » documentaire cambodgien sur la guerre lorsque le 17 avril 1975, les troupes communistes des Khmers rouges ont mis la main sur Phnom-Penh, la capitale du Cambodge.
Une multitude de choix s’offrent à vous. L’adage veut que l’excès nuise en tout mais ne l’écoutez pas, baignez vous dans cette opulence cinématographie. Et si vous hésitez entre un samouraï ou un Johnny Halliday et bien pourquoi ne pas voir les deux ?
On se retrouve mercredi prochain pour un nouveau Cinereview. Bonne semaine cinéma !
