Ed Skrein, l'art du "Frank" parlé - Actu Cinema

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Petit trip direction Amsterdam afin de passer un moment avec la nouvelle incarnation du Transporteur (Frank Martin): Ed Skrein, ancien musicien anglais, croisé depuis 2012 sur les petits et grands écrans - notamment - dans Game of Thrones, Piggy et bientôt Deadpool, le prochain long métrage dérivé de la Marvel. Il porte le costume avec autant d'assurance que son prédécesseur, Jason Statham, et se prête au jeu de l'interview avec beaucoup d'enthousiasme.

 

 

Comment vous êtes vous retrouvé impliqué dans ce projet?

Ed Skrein: Au moment où on m'a contacté, j'étais en plein tournage en Serbie (ndlr: pour le film Sword of Vengeance), c'était l'hiver, il faisait plutôt froid, je passais mon temps à patauger dans la boue... Je jouais le rôle d'un fermier Saxon affublé d'une barbe rousse... Autant dire que j'étais à des kilomètres de l'univers de Frank Martin!

Et puis j'ai reçu un e-mail titré
Le Transporteur. Je me souvenais évidemment de la franchise avec Jason Statham. Je m'attendais à recevoir une proposition pour un rôle de bad boy, vu qu'on m'appelle généralement pour ce genre de plans (rires).

Mais on me proposait le rôle principal, celui de Frank, dans une sorte de reboot / préquelle. J'ai foncé! J'ai passé une première audition, et le feedback ne s'est pas fait attendre: Luc Besson voulait me rencontrer. J'ai proposé plusieurs dates possibles, mais on m'a gentiment signalé que Besson avait calé son agenda, et qu'il valait mieux s'en tenir à cela. Il m'a fait passer une deuxième audition, rapidement suivie d'une troisième. Et le tour était joué!




Tenir un premier rôle dans une grosse machine produite par Luc Besson... c'est plutôt un bon coup de boost pour la carrière, non?

Ed Skrein: Bien entendu, d'autant que je suis novice dans le domaine (ndlr: après un passage remarqué par la production musicale). Mon premier rôle dans un long-métrage (Piggy) date d'il y a trois ans, je suis un bleu dans ce milieu. Je suis conscient que j'ai énormément à apprendre, même si les producteurs, directeurs de castings et les studios misent déjà sur moi. Mais ils n'ont pas encore vu mon véritable potentiel. Avec du temps et du travail, j'espère arriver à prouver ce dont je suis capable, à ME prouver que j'ai eu raison de faire ce choix de carrière. En tout cas, je souhaite varier les rôles, les genres, les types de personnages. Les nouveaux défis me motivent à fond!

Et puis pour en revenir au
Transporteur, quel choc culturel que de passer des champs boueux et glacés de Serbie, au soleil et au luxe de la Côte d'Azur.

Qu'apporte le fait de bosser dans la sphère Besson?

Ed Skrein: Au point où j'en suis, collaborer avec un gars comme Luc Besson, c'est incroyable. Il vous guide techniquement, et il a une vision extrêmement précise de ce qu'il veut obtenir. C'est un peu comme un entraineur de football de haut niveau, un Alex Ferguson: lorsqu'il vous balance un avis stratégique, une suggestion pratique, vous foncez tête baissée avec la certitude de gagner le match. Luc est un leader, dans le bon sens du terme. Pour moi c'est un rêve qui devient réalité. Je suis un fan de Léon, du Cinquième élément, de District 13, etc.



Avez-vous ressenti une différence dans la manière de gérer un film d'action à la manière French Touch?

Ed Skrein:: Pour l'instant, j'ai tourné en Angleterre, en Afrique du Sud, en Serbie, au Maroc, au Canada, et la plupart du temps avec des équipes américaines... Globalement les éléments de base restent les mêmes, mais c'est vrai que l'approche est différente. J'ai adoré travailler avec une équipe française! Vu que je ne comprenais pas trop la langue, je restais concentré, dans ma bulle. Mais il faut être réaliste, entre Le Transporter et Deadpool (Marvel), les deux principaux films d'action auxquels j'ai participé, il existe un monde de différence. Que ce soient les méthodes de travail de Luc et sa société Europacorp, mais aussi de Phil Silvera et Robert Alonzo (ndlr: coordinateurs des cascades et des combats sur Deadpool), ou la manière d'aborder les plans, le montage, l'entraînement physique, etc. Mais peu importe les pratiques, en fin de compte, le point commun reste la passion qui anime tous ces gars!

A propos de cascades, Le Transporter en regorge... j'ai particulièrement apprécié la scène en combat rapproché, avec les tiroirs et les étagères (un classique de la franchise). Vous aviez déjà tâté des arts martiaux auparavant?

Ed Skrein: Non, pas du tout... par contre je peux vous assurer que je me suis donné à fond lors des sessions d'entraînement avec Alain Figlarz. Sincèrement, à fond! C'était du costaud: de la sueur, du sang. Et pas de larmes heureusement. Mais bon, j'aime bosser dur, et ça m'a permis d'aborder ces moments de tournage avec beaucoup de calme et de fun!

 

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