Penny Dreadful :
Une série télévisée qui mélange possession, monstres victoriens (Jack l’éventreur) et romantiques (Vampires, le mythe de Prométhée / Frankenstein...), loup-garous, mythologie de l’Égypte antique, avec un soupçon d'érotisme et de gore... Oui, ça paraît indigeste et dans l'air du temps.
Et pourtant... Penny Dreadful immerge le spectateur dans un freakshow oscillant entre le macabre, le grotesque (dans le bons sens du terme) et la terreur contenue, parfois flirtant avec l'indicible. Disons-le haut et fort: une minute de Penny Dreadful enterre totalement la très mauvaise saga American Horror Story.
Et pour ne rien gâcher, cette série créée par le producteur John Logan bénéficie d'un casting parfait. Eva Green incarne l'infortunée héroïne, Vanessa Ives, une damnée essayant de combattre le mal qui la ronge. Thimothy Dalton / Sir Malcolm Murray, et Josh Hartnett / Ethan Chandler campent – avec beaucoup de difficultés – ses anges gardiens... Et ce n'est que le sommet de l'iceberg. Rien à redire à la mise en image, parfois totalement bluffante. Alors que la deuxième saison, et ses lascives sorcières avides d'offrir l'âme de Miss Yves à Satan, s'égrène hebdomadairement depuis quelques semaines, rattrapez d'urgence cette production Showtime si vous l'avez loupée! Vous aurez droit en plus à une pléthore d'extras, pas toujours à tomber.
Cote : 8,5/10 Extras : Featurettes...
Silicon Valley :
Comment définir la mini-série (8 épisodes de 25 minutes) Silicon Valley? D'hymne au geek is beautiful? De Big Bang Theory (toujours aussi drôle) "next gen"? Difficile à dire, car en même temps, ce pur divertissement légèrement crétin (c'est totalement assumé), résume assez bien l'admiration et la fascination qu'ont pu susciter la carrière de Steve Jobs (parodié sur la jaquette).
Nous ne sommes donc plus ici dans l'univers de Stephen Hawking, le discours scientifique ou encore l'astrophysique... ces trucs de "has-been", tellement loin des centres de préoccupation de l'humain lambda actuel. Revenons-en donc à l'essentiel: les précieux algorithmes à même de mieux faire fonctionner nos "Clouds", "Réseaux", échanges de junk datas.
Nous suivons les pérégrinations d'un über geek, inventeur d'un outil révolutionnaire de compression des données. Il va tenter de développer sa précieuse découverte dans la jungle du technopôles de Silicon Valley. Naïf, entouré d'équipiers égotiques (un Canadien et un Indien pour la touche "accent rigolo", un lèche-botte, un fou furieux), et de financiers proche de l'autisme. Est-ce dû à ma jeunesse sous haute dose de piqûre de puces, à ma fascination pour la technologie... j'arrive à me marrer parfois, même si globalement cette série reste assez "niche".
La nouvelle saison en cours de diffusion reste centrée sur l'aspect business en milieu hostile.
Cote : 6,5/10 Extras : Making of, Featurettes, commentaires audio.
Z Nation :
Bon ok, c'est la fin du monde, la Terre devient le garde-manger de zombies pas gentils, toujours à l’affût d'un morceau de chair fraîche à se mettre sous le dent. De l'autre côté de la barrière, les survivants tentent de s'en sortir comme ils le peuvent. Au milieu de tout cela, un groupe éclectique (civils et militaires) parcoure la route avec "le patient zéro", qui, suite à une injection de vaccin expérimental, n'a pas développé le Z "virus" après s'être fait méchamment attaquer (lire dévorer).
Après le très moyen Helix, Syfy nous remet le couvert en matière de séries pseudo flippantes et sur fond d'épidémie, lorgne vers The Walking Dead, et y ajoute une touche d'humour un peu naze, et un bon geek. Personnellement, je trouve le mélange indigeste... la viande faisandée mal préparée, ça pèse!
Cote: 6,5/10 Bonus : Making of, featurettes, bêtisier...
From Dusk Till Dawn :
Robert Rodriguez, roi des "jemenfoutistes" et procrastinateur de première, a craqué face à l'appel des petits écrans, et à cédé les droits de son sublime long-métrage From Dusk Till Dawn pour une fournée d'épisodes télévisuels. Enfin "cédé", si seulement... Il est ici producteur exécutif, réalisateur, scénariste (Quentin Taratino est également crédité, argh!) Bref, de quoi se remplir les poches dès qu'un gringo lâche le moindre dinero pour ce produit au profil étrange.
Que faut-il penser de cette virée en enfer? Qu'il est difficile de faire oublier l'opus cinématographique, millimétré, rageur, au casting parfait (Harvey Keitel, Juliette Lewis, George Clooney, Quentin Taratino, Salma Hayek, Tom Savini...) Bien entendu cette sacré bande ne fait pas partie du voyage... Et les remplaçants peinent à donner corps à leurs personnages. De plus, le scénario bourre d'explications démoralisantes les zones d'ombre planant sur le long-métrage. Nous vous épargnons les détails.
Au final tout cela ne ressemble à pas grand-chose, sincèrement, mais nous n'avons cependant pas résisté à l'envie de tenir jusqu'à l'aube.
Cote : 5,5/10 Extras : Making of, featurettes, commentaires audio...
Downtown Abbey saison 5:
L'aristocratie anglaise se porte bien, merci pour elle... En atteste la vitalité de la série Downtown Abbey comptant toujours un fan club bien garni! Si vous avez loupé quelques mesquineries de la saison 5, voici de quoi vous rattraper, en attendant la sixième saison qui s'est vue confirmée.
Cote: 7,5/10 Bonus : Making of, featurettes...
