Dave Skylark (animateur) et Aaron Rappaport (producteur) forment une équipe d'enfer... leur show "d'information" cartonne, affichant d'alléchantes audimétries.
Leur fond de commerce se base sur le sensationnel, le gras, le déviant, les nouvelles tout droit sorties des poubelles. Lors de la soirée d'anniversaire de la 1000e émission, Rappaport se voit traité de ringard, de fouille-crotte par un de ses anciens amis. Il est clair qu'entre l'univers de la presse engagée, et le Skylark show, il y a un monde de différence. Ce triste sort pourrait bien changer lorsque Skylark et Rappaport apprennent que le leader Nord-Coréen Kim Jong-un apprécie leur travail. Une interview se goupille, du coup l'enjeu devient stratégique et politique.
Oubliez les rumeurs - fondées ou non - de fuite du film orchestrée par des hackers Nord-coréens, les thèses conspirationnistes, l’implication possible du gouvernement américain dans cet opus caricatural. Quel que soit le fond de vérité dans tout cela, au final The Interview ne vole pas haut, pas haut du tout. En tant que simple objet filmique, seul le début tonitruant et hilarant tient la route, passé cela, il ne reste qu'une réalisation banale, bancale, parfois de très mauvais goût (limite raciste?).
