Hacker d'artichaud
Avec sa bouille de grenouille à deux doigts de se faire écraser, l'acteur Rami Malek (Need for Speed) colle parfaitement à son rôle du justicier virtuel Elliot Anderson, un gars schizophrène et asocial. Son rôle? Traquer et manipuler les mauvaises personnes en tous genres, en plus de son job d'employé de bureau (I.T. bien entendu). Lorsqu'un certain Mr Robot (Christian Slater) le contacte, Elliot se retrouve embrigadé dans un réseau de combattants pour la justice sociale, et c’est pour lui, le début du cauchemar. Un terme à prendre au sens littéral: en fin de saison, il devient clair qu'une bonne partie de ce à quoi le public a assisité se passait dans la tête d'Elliot, geek et schizophrène grave de son état.
Abordons maintenant la seconde saison.
Opération hacker ouvert
La seconde saison nous promet, d'après les dires de son créateur Sam Esmail, d'être plus sombre, et de se concentrer sur l'état mental d'Elliot, après la prise de conscience de ses dangereux délires.
Au menu probable, un lot de flash-backs nous permettant de retrouver Christian Slater, de quoi en savoir plus sur le lien familial entre Elliot et Darlen, ou sur le sort de Tyrell, assassin en puissance. Sans oublier les indispensables retournements qui forment d'une certaine manière la marque de fabrique de Sam Esmail (parce que à ce stade, difficile de regarder la moindre minute sans se demander si ce qu'on voit est "vrai"), une histoire qui suit son cours, et nous livre une vision de l'apocalypse économique créée après la destruction d'Evil Corp par la Fsociety. Protégé par un firewall plutôt efficace, et fidèle à son habitude (la série pratique une politique anti spoilers) Mr Robot ne livre donc que très peu de secrets avant son grand retour.