Envoyés en mission pour mettre hors jeu un dangereux trafiquant d'armes, Barney Ross et sa clique de têtes brûlées manquent de se faire éliminer.
Malgré son expérience, et sa puissance de feu, la troupe prend une méchante déculottée. Rien d'étonnant vu que l'homme à abattre s'avère en fait être Conrad Stonebanks, co-fondateur des Expendables – malheureusement tenté par l'argent facile – soi-disant abattu par Barney Ross. C'est du moins ce que ce dernier pensait... Cette révélation rend les choses très très compliquées et personnelles. Barney dissout les Expendables, et remonte une équipe plus jeune.
Ce troisième volet de franchise Expendables ne fait pas dans la dentelle! Passé une intro détonnante, permettant d'inclure Wesley Snipes dans le groupe (excellente idée, pas assez exploitée), le spectateur se prend dans les gencives un générique vite expédié afin de relancer la machine à plein régime. Suit alors une nouvelle montée d'adrénaline où nous découvrons le grand méchant du moment, incarné par un Mel Gibson inspiré et démoniaque. Il nous livre une prestation cabotine à souhait qui rend son personnage particulièrement inquiétant.
Nous restons plutôt mitigés sur prestation agaçante d'Antonio Banderas, ou sur l'apport jeuniste à la saga. Pour le reste, mis à part quelques moments creux (les atermoiements moraux de Ross / Stallone), ça explose dans tous les sens, flingue sans retenue et joue la carte des cascades audacieuses et inédites. Si le cœur vous en dit...