Adonis Johnson – orphelin de son état - passe de foyer d'accueil en institution spécialisée dans les cas des jeunes turbulents… Il est vrai qu'il est toujours prêt à dégainer les poings pour défendre sa cause. En pleine débâcle émotionnelle, il se voit sauvé par Mary Anne Creed, la femme de feu Appolo Creed, un boxeur hors-normes, qui s’avère être le paternel d’Adonis!
Après quelques années d'assagissement, passées auprès de sa belle-mère, Adonis quitte sa vie bourgeoise et bien rangée, et décide de dévouer son existence à son unique passion: la boxe. Il plaque tout pour se rendre à Philadelphie, afin de se faire entraîner par un ancien ami et adversaire de son géniteur: Rocky Balboa. Un véritable chemin de croix.
Simplement produit et interprété par Sylvester Stallone, ce Creed de très belle facture achève, ou transforme - d'une certaine manière - la franchise créée par mister Sly en 1976 (oui, 40 ans déjà!). Creed aborde une multitude de thèmes: l'identité, les conditions de vie difficiles des ex-boxeurs, le passage de flambeau, la crise existentielle profonde de celui qui survit à son épouse, à ses amis les plus proches, la maladie, l'amour… Voilà donc une partie des idées nourrissant ce long-métrage maîtrisé du début à la fin, à la fois ancré dans un glorieux passé, tout en lorgnant vers le futur. Habile, très habile.