Petit conseil avant d'aller voir The Desolation of Smaug: essayez de vous refaire An Unexpected Journey, la première partie de la trilogie du Hobbit, signée Peter Jackson (l'Extended Edition est désormais disponible en dvd).
Cela vous évitera non seulement pas mal de prises de tête, et puis cela vous permettra d'entrée directement dans cette suite. Car on ne peut pas dire que Jackson nous donne des masses de temps pour nous acclimater cette fois. Là où le premier film prenait son temps (trop?) au pays des Hobbits, The Desolation of Smaug nous plonge d'entrée de jeu la tête la première dans l'action. Et on ne peut pas dire qu'au cours des trois heures qui suivent on ait beaucoup l'occasion de respirer.
A posteriori, on pourrait même dire que Jackson exagère un peu avec toutes ses situations dangereuses, notamment lorsque Bilbo et les nains parviennent à s'échapper du royaume des elfes de la forêt.
Mais on préfère de loin ça aux chansons niaiseuses et les délires dont An Unexpected Journey débordait. De plus, le spectacle que tout le monde attend depuis la dernière scène du film précédent ne déçoit à aucun moment: le jeu de chat et de souris entre Bilbo et le dangereux et rusé Smaug est à la hauteur.