Clint Eastwood et la musique c'est une véritable passion... Du coup, Jersey Boys (l'histoire de Frankie Valli and the Four Seasons) avait clairement de quoi titiller la curiosité. Malheureusement, la grâce de Bird ou encore de Piano Blues n'est pas vraiment présente. Le géant hollywoodien dilue son talent dans un peu de trop de banalités filmiques. Pas un bémol, juste un opus mineur dans une filmographie magnifique!
Cote : 6,5/10 Extras: Making of, featurettes...
Oui, bien entendu la version longue (25 minutes supplémentaires) du Hobbit : la Désolation de Smaug, bardée de bons gros bonus (deux copieux blu ray) constitue l’événement de cette fin d'année. Cela nous donne un coffret 5 disques, deux pour les férus de 3D, un disque avec commentaires audio pour la 2D, et les bonus précités: soit un monstrueux carnet de bord, détaillé à souhait. Bref, Peter Jackson soigne une fois de plus ses fans, même si la pertinence de ce director's cut saute moins aux yeux.
Cote : 7,5/10 Extras: Into the Wonderland et Journey to Terror... (ndlr : des heures de plaisir)
Le Vent se lève constitue donc les adieux d'Hayao Miyazaki aux cinéphiles... Un dernier travail étonnamment décrié par une partie de la critique et du public, alors que le géniteur d’œuvres classiques (Princesse Mononoke, Mon voisin Totoro, Le Voyage de Chihiro, Ponyo sur la falaise ...) nous livre un animé extrêmement sensible et riche.
Cote : 7,5/10
Transformers : l'âge de l’extinction tient du test ultime pour votre installation home cinema! Que ce soit au niveau de sa colorimétrie ultra saturée, du son explosif (dont un Dolby Atmos), et de la vélocité au niveau de l’enchaînement d'images. Au final, Michael Bay épate plus par la technique que par son film quasi caricatural (le syndrome pro patria poussé à l'extrême)... Les fans de long-métrages sur-stéroïdés apprécieront, les autres fuiront à toutes jambes. Du côté des bonus c'est bombance, le tout rassemblé sur un second Blu-ray (nous parlons ici de l'édition double, 2D).
Cote : 6/10 Extras: Evolution within Extinction, A Spark of Design...
Alors que Christopher Nolan envahit les salles obscures avec son intriguant Interstellar, voici que déboule en version home cinéma le Transcendance de Wally Pfister, directeur de la photographie chouchou de Nolan (il a officié sur Memento, Insomnia, Le Prestige, la trilogie Batman et Inception). Un beau pedigree certes, mais Pfister n'a pas encore la patte d'un réalisateur.
Cote : 6/10 Extras: Featurettes
Bad Neighbors constitue l'exemple parfait d'une comédie ratée: manque de rythme, de gags (l'humour gras ne fait pas forcément rire), et un casting sympa (Seth Rogen, Zac Efron, Rose Byrne) mais visiblement peu impliqué. Bof bof.
Cote : 5/10 Extras: Ouverture alternative, scènes coupées, bêtisier...
Suite inutile, laide et quasi intégralement ratée, American Nightmare 2: Anarchie (The Purge: Anarchy) fait penser aux actioners bas-de-gamme des années 1980. Inutile.
Cote : 4/10 Extras: Into the Wonderland et Journey to Terror... (ndlr : des heures de plaisir)
Et une petite séance de rattrapage, une : avec The Homesman, Tommy Lee Jones partage ses fans... Mais pourquoi aurait-il dû faire un clone de Trois enterrements?
Réunir dans un même film Shia LaBoeuf et Mads Mikkelsen ne garanti pas pour autant que le produit fini soit génial. La preuve? The Necessary Death of Charlie Countryman.
Et pour terminer... deux périples "historiques", l'un adapté de Patricia Highsmith, The Two Faces of January, l'autre de la vie du lieutenant écossais Eric Lomax, Les voies du destin. Dans un cas comme dans l'autre, c'est tout à fait recommandable!