Difficile de reprocher quoi que ce soit au réalisateur Francis Lawrence et au reste de l'équipe derrière The Hunger Games: Catching Fire.
Ils avaient l'obligation commerciale de rester proches du roman de Suzanne Collins, histoire d'éviter de se faire lyncher, écartelés ou passés au goudron et plumes avant d'être évacués sur un rail de train - au choix suivant l'humeur - par les milliers de fans.
Lawrence s'en sort donc plutôt bien, solidement soutenu par un script dû aux précieux cerveaux derrière, entre autres, The Full Monty, Slumdog Millionaire et Little Miss Sunshine. Et puis, il peut à nouveau compter sur le talent inégalé de Jennifer Lawrence, qui, malgré son succès fulgurant d'entrée de jeu, n'a rien perdu de sa fraîcheur.
Elle représente à nouveau une bouffée d'air frais dans le rôle de Katniss Everdeen, à la fois attendrissante et convaincante dans son rôle d'héroïne.
Si Catching Fire présente une petite faiblesse, c'est dans sa comparaison avec le premier film qui suivait en gros la même trame et présentait le même genre de personnages hauts en couleurs et décors à l'avenant.
Et comme l'épisode suivant devrait nous arriver l'année prochaine (et l'année d'après vu qu'il sera en deux parties), Catching Fire s'arrête juste au moment où les choses deviennent intéressantes.