Impossible de ne pas comparer Divergent avec The Hunger Games ou The Host.
Trois séries basées sur des ouvrages pour jeunes adultes (Young Adults), dans chacun des cas, le personnage principal est une jeune femme qui démarre une révolution et grandit pour devenir une femme à travers ses aventures, et les trois histoires se situent dans un futur proche où un régime totalitaire oppresse le peuple.
Divergent, contrairement aux autres, renvoie plus au passé. Les membres enthousiastes du groupe Dauntless font furieusement penser aux jeunesses hitlériennes et les Divergents sont traités de la même manière que les juifs l’ont été par les nazis dans les années ’30. Mais pour le reste, Divergent n’a pas vraiment de surprises à offrir. L’histoire, on l’a déjà vue ailleurs, on connaît le style de jeu des films young adult et on sait que le personnage principal, Tris, rêve de romantisme et d’une vie adulte. Attention, Divergent n’est clairement pas aussi mal écrit, joué et réalisé que le tout bonnement insupportable The Host, mais il n’arrive à aucun moment à la cheville du deuxième épisode de The Hunger Games (le seul vrai bon film young adult tourné à ce jour).
On peut en faire le reproche au réalisateur, Neil Burger, mais pas entièrement : il n’a fait que suivre la vision franchement conservatrice et parfois limite de Roth.