Suite au décès d'un de leurs membres, l’agence ultra secrète Kingsman recrute. Et autant dire que la sélection doit se faire dans l'urgence vu la menace du moment: Richmond Valentine, un ex écologiste aux visées de geek terroriste.
Son but? Éliminer une bonne partie de la population mondiale, qu'il perçoit comme un virus affaiblissant l'équilibre planétaire.
Reste donc à savoir qui prendra la relève, portera l'élégant costume, les gadgets et aura droit à l'anoblissement. Au milieu des recrues potentielles issues de la haute bourgeoisie british, se retrouve un jeune gars des banlieues, Eggsy. Une présence moins étonnante qu'il n'y parait...
Matthew Vaughn joue avec un malin plaisir la carte irrévérencieuse, et détourne le film d'espionnage avec son style toujours aussi comics-o-cinématographique. Pour arriver à ses fins, il use d'un savoir-faire tonique pour brasser les générations (Michael Caine, Colin Firth, Taron Egerton), et les influences (James Bond, la saga Bourne... mais aussi la première version – parodique – de Casino Royale). L'ensemble tient plutôt bien la route, malgré un démarrage assez banal, cliché et un chouïa lent, pour déployer un festival de vannes allant du plus sage au plus trash. Ça fonctionne parfois fort bien (chapeau à la scène hystérique dans l'église redneck), sans atteindre des sommets.
Si vous cherchez à passer un moment de détente pas trop stupide, foncez !