Alors qu’Universal réfléchissait à une adaptation plus classique du roman de H.G. Wells avec Johnny Depp, façon super-héros, c’est finalement Blumhouse (Paranormal Activité, Get Out, Glass…) qui s’y colle.
Le pitch ?
Cecilia Kass est en couple avec un brillant et riche scientifique travaillant dans la recherche optique. Ne supportant plus son comportement violent et tyrannique, elle prend la fuite une nuit et se réfugie auprès de sa sœur, leur ami d'enfance et sa fille adolescente.
Mais quand l'homme se suicide en laissant à Cecilia une part importante de son immense fortune, celle-ci commence à se demander s'il est réellement mort. Tandis qu'une série de coïncidences inquiétantes menace la vie des êtres qu'elle aime, Cecilia cherche désespérément à prouver qu'elle est traquée par un homme que nul ne peut voir. Peu à peu, elle a le sentiment que sa raison vacille…
Vous l’aurez compris, cette adaptation met la victime au premier plan et prend une dimension féministe. A l’ère post #Metoo, ça passe ou casse. Ici, sans aucun doute, le pari est totalement réussi. Ce grâce à une interprétation sans faille d’Elisabeth Moss (Mad Men, The Handsmaid’s Tale), un récit narratif plein de justesse. Mais c’est également dû à la réalisation impeccable de Leigh Whannell (à qui l’on doit Saw), qui nous garde en haleine pendant tout le film. L’angoisse est contagieuse et monte crescendo…