Les amants du Texas
Voilà l'exemple parfait du film d'amour mature, intransigeant et véritablement prenant. Le réalisateur David Lowery signe avec Les amants du Texas une œuvre dans la veine d'un Malick (The Tree of Life) ou d'un Andrew Dominik (Killing Them Softly). Photographie magnifique, rythme lancinant, acteurs sans faille (Casey Affleck, Rooney Mara, Ben Foster...) et bande-son éthérée... un véritable régal!
Cote : 8,5/10
Need for Speed (3D et 2D)
Bien entendu, cette transposition cinématographie d'une franchise de jeu vidéo déjà ancienne... ne vaut pas grand-chose. Principalement à cause d'Aaron Paul. Ce n'est pas un secret : si Breaking Bad a été un succès, ce n'est pas vraiment lié à ses talents d'acteurs. Tout aussi monolithique dans son rôle de casse-cou, que dans celui de dealer de drogue, Aaron Paul donne l'impression de s’ennuyer encore plus que nous dans ce road-movie, pied au plancher. Parfois impressionnant, mais encore faut-il vraiment adorer les gros moteurs.
Cote : 3,5/10 Extras: Featurettes, scènes coupées, commentaires audio...
Dom Hemingway
Voir Jude Law dans le rôle d'une petite frappe à l'anglaise (le fond de commerce de Guy Ritchie), à la sale gueule et aux manières musclées, ça fait marrer. Surtout que le film démarre sans fioritures, affichant une saine décomplexion. Malheureusement ce bel effort ne tend finalement qu'à mettre en place un long-métrage mièvre, très mièvre. Dommage.
Cote : 5/10
The Budapest Grand Hotel
Dernier-né de la collection des pépites cinématographiques décalées produites par l'inimitable Wes Anderson (Moornrise Kingdom), The Grand Budapest Hotel possède tellement de qualités, de subtilités, de sources de plaisir (rire, hommage au cinéma, à l'architecture...) et des acteurs pleinement investis dans leurs rôles, qu'il faudra envisager plusieurs visions avant d'en avoir "fait le tour". Brillant, tout simplement.
Cote : 9,5/10 Extras: Featurettes, Making of...
Pas son genre
Lucas Belvaux (38 témoins) nous assène un nouvel opus à fleur de peau, se jouant des genres avec finesse... Comédie romantique, drame, histoire d'amour sur la voie de la justesse, Pas son genre a de quoi remuer activement nos moteurs émotifs.
Cote : 7/10 Extras : Interviews, featurette.
Joe
Sis en plein cœur de l'archétype des États-Unis redneck, Joe tient du miracle. En effet, ce film âpre et tendu, permet à Nicolas Cage de ressusciter un moment, de retrouver une force artistique éparpillée dans bien trop de bouses. Basé sur un roman de Larry Brown, ce polar poisseux signé David Gordon Green (Prince of Texas) vous filera le frisson.
Cote : 7/10 Extras : Interviews
Metro Manila
Cette production anglo-philippine passe de très peu à côté de la grande distinction, malgré une cinématographie de qualité et un discours politique cinglant, et constitue surtout un "polar" crépusculaire mâtiné de beaucoup d'amour. L'ensemble fonctionne souvent pas trop mal, mais dérape de temps en temps.
Cote : 7/10