Le meilleur:
Les brasiers de la colère (Out of the Furnace)
Souvent comparé (à raison) au Voyage au bout de l'enfer de Michael Cimino, cette histoire de frangins vivant dans un bled paumé, l'un travaillant à la dure dans une usine, l'autre revenu totalement traumatisé d'Irak, emmène le spectateur dans un drame tourbillonnant, bouillant, radical. Christian Bale et Casey Affleck (confrontés à un impitoyable Woody Harrelson) touchent leur cible, se servant de nos nerfs - tendus au maximum - pour décocher leurs flèches.
12 Years a Slave.
Steve McQueen ne fait pas dans la tendresse: Hunger et Shame nous l'ont amplement démontré. Sa vision d'une autre histoire de l'esclavagisme reste dans cette veine subtile, brutale et plus "commerciale". Tant qu'à aborder un sujet pareil, aussi universel, autant toucher le plus large public, mais en gardant les griffes dehors.
Le pire:
I, Frankenstein.
Le grand prix de la variation la plus ridicule autour de l'univers de l'épouvante néo-gothique (dans la veine de la saga Underworld). Mais que fout Aaron Eckhart dans cette galère toute pourrie? Rien à sauver, sauf votre temps si vous évitez de regarder ce film.
Legendes vicvantes (Anchorman 2 – The Legend Continues).
Si Présentateur vedette : la légende de Ron Burgundy se laissait regarder, avec parfois un bon gros fou rire à la clé, cette suite est une catastrophe. Les gags y sont plus surannés qu'un yaourt d'origine douteuse laissé au soleil pendant trois semaines, congelé, décongelé et placé 2 jours dans une cave moisie, puis congelé et décongelé avant consommation. Une comédie dramatiquement ennuyeuse et sans humour.