Bienvenue dans votre Cinereview hebdomadaire, comme chaque semaine nous allons passer en revue les sorties de la semaine pour vous aider dans votre choix. On revient à un modèle plus classique avec du film à mourir de peur, mourir de rire ou encore mourir d’ennui. Après tout il faut bien mourir de quelque chose autant que ça soit au cinéma.
On commence avec « Don Jon », premier film en tant que réalisateur de Joseph Gordon-Levitt. Le pitch : « Jon Martello tombeur invétéré et accro aux films porno va rencontrer Barbara Sugarman jeune fille un brin vieux-jeux nourrie aux comédies romantiques » et là vous me dites « Aie » ! Ca sent soit l’humour graveleux en dessous de la ceinture, soit la comédie romantique basé sur le schéma ancestral des films romantico-guimauve c'est-à-dire ils se détestent au début et tombent amoureux à la fin. Et bien non pas du tout, « Don Jon » est un film fin et intelligent avec de vrais personnages.
On continue sur le thème sex addict avec « Thanks for Sharing ». Trois histoires différentes en une de personnages accro au sexe interprétés par Tim Robbins, Mark Ruffalo et Gwyneth Paltrow. On pourra qualifier « Thanks for Sharing » de comédie dramatique même si le côté comédie ne se fait pas tellement ressentir. Vu le sujet (visiblement très à la mode cette semaine), on regrettera le côté aseptisé hollywoodien et le manque de profondeur. On soulignera tout de même le jeu des acteurs Mark Ruffalo et Tim Robbins.
Alors planquez- vous derrière votre fauteuil, mettez-vous la tête dans votre sceau de popcorn car la très sympathique « Carrie » est de retour. Carrie vous vous souvenez ? C’était d’abord le roman de Stephen King et ensuite l’adaptation cinématographique de Brian de Palma. Et bien Hollywood a décidé de remettre ça et cette fois c’est Kimberley Peirce qui s’y colle. Pas facile de passer derrière De Palma, forcément « Carrie » s’est modernisée voir même un peu trop… Outre ce léger côté scary teenage movies, Peirce arrive tout de même à nous faire peur.
Un thriller vient compléter notre sélection « Paranoia ». Décidément Harrison Ford doit avoir besoin d’argent ou alors il s’ennuie sec à la maison avec Calista et les gosses car il revient à nouveau en haut de l’affiche. Cette histoire d’espionnage industriel manque un peu de contenance. Son acteur principal Liam Hemsworth sonne creux. Divertissant mais pas mémorable…
La sapin de Noël s’est installé hier sur la grand place de Bruxelles. Noël approche avec toute la féérie qui l’accompagne : les cadeaux super kitch, le lavage de linge sale en famille autour d’une dinde fourrée aux marrons. Mettez votre morosité de côté, pour les enfants ça reste une fête magique et c’est donc sourire aux lèvres que vous les emmènerez voir « L’Apprenti Père Noël et le Flocon Magique ». Cette suite réussie de « L’Apprenti Père Noël » nous emmènera sur les traces de Nicolas 7 ans qui assure pour la première la fonction de Père Noël celui-ci étant devenu trop vieux. Un vrai régal pour les touts petits qui vous donnera envie de crier à tue-tête le fameux « Oh Oh Oh » du père Noël bien sûr, pas celui du géant vert.
Pour terminer en respectant la tradition, une comédie française « Les garçons et Guillaume, à table ! ». Guillaume Galienne auteur-acteur- réalisateur réussit avec brio l’adaptation de son one-man-show au cinéma. Traitant du sujet aussi grave que difficile qu’est le trouble d’identité, Galienne nous sert une comédie hilarante. A taaaable donc, venez déguster ce petit bijou d’humour.
Cette semaine on retrouvera également le film belge « Baby Balloon » de notre compatriote Stefan Liberski , passage de l’enfance à l’âge adulte, histoire d’amour tout ça sur fond de rock’n’roll , « L’inconnu du Lac » Franck et Michel partage une amour passionnellement dangereux ou encore « La Danza de la Realidad» biographie du chilien Alejandro Jodorowsky.
En conclusion on a du sex addict, de la possédée, de l’hetero creux, du transgenre désopilant, du gay passionné et heureusement un père Noël pour sauver notre moralité (quoique… on pourrait en douter, il arrive tout de même à mettre au travail un gamin de 7 ans, papa Noël aurait-il fait un stage chez Nike ?). A vous de faire votre choix à présent !
On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau Cinereview. Bonne semaine cinéma.
