Crions le haut et fort: nous sommes absolument fan de Nicolas Winding Refn… De la trilogie Pusher à Inside Job, en passant par les étranges Bronson et Valhala Rising, sans oublier le carton de Drive, le réalisateur danois ne cesse de se réinventer, oscillant parfois entre le naïf et le très sérieux.
Jusqu'à présent nous avons tout aimé, oui tout! Il fallait bien un petit dérapage dans cette affection sans borne, et celui-ci se nomme Only God Forgives. Cette histoire de vengeance sans fin, se déroulant en Thaïlande, oscille entre le vide et le plein. Il ne se passe en gros rien (le vide), c'est ultra contemplatif, sauf dans les moments où la violence se déchaine (le plein… la gueule!). Les plans sont magnifiques, ultra léchés (Refn retourne à sa passion pour David Lynch), mais c'est tout. L'ennui fait vite place à la fascination.
Les plus courageux en reprendront, vu que Cinéart propose pour cette édition une interview du réalisateur, un making of et des commentaires audio (sans sous-titres).