Motherless Brooklyn, Birds of Prey, The Addams Family, Les incognitos, La Cordillères des songes... votre dvd review. - Actu Cinema

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Difficile de ne pas comparer Birds of Prey à Deadpool, tant l'aspect référentiel, le propos "meta", le jeu de "sortie d'écran" et la rupture du récit sont effectivement bien présents.

Mais le traitement est totalement différent.


Deadpool c'est plutôt orienté mec, amateur de trash, d'humour pétomane, de pétage de plomb sans limites véritablement perceptibles.

Le traitement de la figure féminine est également tout autre.

Birds of Prey vend de la pop culture à la grosse louche, du placement de produits exhumés des 80's, un défilé de mode sous acide et coke. Un objet étrange, un peu meilleur que le désastreux Suicide Squad, mais de peu... car trop je "m'enfoutiste", décousu, ostentatoirement déconnant. Dommage... personnellement j'aime le personnage d'Harley Quinn, au parfum dramatique, romantique, plutôt bien incarnée par Margot Robbie. Des traits de caractère peu présents dans ce long-métrage.
Cote: 6/10 Extras: featurettes, bêtisier...

 

Que dire de La Cordillère des songes? Que ce nouveau documentaire de Patricio Guzmán achève la trilogie constituée des fils Le bouton de nacre et La nostalgie de la lumière. Guzmán continue à explorer la beauté contrastée de son pays, du désert de l'Atacama à la Patagonie, les reliant par la colonne vertébrale que constitue la Cordillère des Andes, et ce afin de mieux tracer les contours historiques, géographiques, politiques et humains du Chili.

Dialoguant avec poésie entre l'intime et le collectif, le ressenti immédiat et le passé, le microcosme et le macrocosme... Et ce de manière à rétablir - une fois de plus - les liens forts entre la nature et l'homme, la nature de l'homme et la le mémoire. Cette fin de trilogie fascine, hypnotise, et nous replace, pétris de vanité que nous sommes, au milieu du rien et de la vacuité humaine face au cosmos.
Cote: 8,5/10 Extras: featurette, entretien, making of...

 

Il aurait suffit d'accoler un 2.0  - au titre - pour donner un premier indice concernant cette nouvelle mouture de La famille Addams, animée et quelque peu "modernisée". J'avoue être un grand fan des différentes versions de l'univers créé fin des années 1930 (si, si!). Ici, l'animation est plutôt cool, sans véritable recherche d'originalité, le message (que je vous laisse découvrir) est un peu lourdaud, surtout au final. La petite touche moderne et pastel pop tient d'une sorte de manichéisme esthétique un peu facile. Mais bon, disons que cette production s'adresse plus à un public assez jeune, un critère à garder en tête.
Cote: 6,5/10 Extras: featurette, entretien, making of...


 
Plutôt sympa Les incognitos, un long-métrage d'animation d'espionnage et tout "buddy movie". Soit l'histoire d'un espion top moumoute Lance Sterling... qui suite à sa rencontre avec le jeune chercheur Walter Beckett, va connaître une transformation assez radicale dans son existence! Produit par les studios Blue Sky (L'âge de glace, Ferdinand...), Les incognitos pète la forme (esthétique) et le rythme. Pas de grande révolution, mais un tout bon moment, parfois bien barré.

Cote: 7/10 Extras: featurette...

 

Avec Motherless Brooklyn, Edward Norton en revint à sa passion pour la réalisation. Souvenez-vous de son opus précédent : Au non d'Anna, une jolie petite réussite de cinéma sans prétention, servie par les talents de Ben Stiller, Jenna Elfman et Edward Norton. Autre genre de film, autre traitement pour Motherless Brooklyn, un polar noir, dramatique qui se déroule dans le New-York des années 1950. Une fois de plus derrière et devant la caméra, Norton incarne ici un détective privé souffrant du syndrome de Gilles de la Tourette. Ce nouvel "opus à tout faire" de Norton confirme que comme Affleck, Edward Norton ne doit pas lâcher la caméra!
Cote: 7/10 Extras: making of, commentaires audio...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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