Décliné en jeux vidéos, en courts et moyens métrages destinés à la télévision, Batman n'a jamais été aussi attachant que sous sa forme Lego. Véritable sale gosse à l'humeur soupe-au-lait, egocentrique et en rejet de tout contact humain… le chevalier noir se voit caricaturé à la sauce psychanalytique. Bien entendu, tout cela avec des doses massives et réussies d'humour. Le passage au cinéma nos permet d'apprécier un festival technique époustouflant, bourré de détails (faut s'accrocher pour la 3D) et de clin d'yeux – peut-être trop? - qui parleront tant aux enfants qu'au geeks de 7 à 77 ans. En tout cas, Lego Batman, le film, se voit, se revoit encore et encore tant il y a matière à trouvailles.
Cote: 7,5 /10 Bonus: 4 courts-métrages, scènes coupées, featurettes…
Je me souviens avoir vu Whiplash dans un vol long courrier interminable, au milieu de plein d'autres films tels que La rage au ventre et un reportage consacrée à l'artiste chinois Ai Weiwei. C'est toujours compliqué de véritablement s'immerger dans un visionnement sur un petit écran médicore, avec des écouteurs de qualité moyenne. Et pourtant Whiplash a fait mouche, probablement grâce à son scénario "à l'essentiel", sa mise en scène rythmée, menée avec énergie par Miles Teller et J.K. Simmons. La La Land possède cette même verve musicale, dynamique, donnant à cette romance également une accroche directe. Mais il ne s'agit pas ici de refaire un Whiplash bis, La La Land épouse une autre forme (la comédie musicale) et un propos beaucoup plus cinéphilique. Du haut de ses 32 ans, le réalisateur Damien Chazelle redore un peu le blason un peu terni du cinéma américain actuel, grâce au concours – entre autres - de Ryan Gosling et Emma Stone.
Cote: 8 /10 Bonus: Featurettes, commentaire audio…
Un petit coup vite fait, un petit coup de thriller, un petit coup dans l'eau… Cinquante nuances plus sombres ne va pas beaucoup plus loin que son prédécesseur. Alors c'est sympa de proposer une version non censurée, mais au final il faut la motivation pour s'envoyer la dizaine de minutes supplémentaires. En soi ce serait ne bonne nouvelle pour tout érotomane qui se respecte, si l'adaptation des romans d' E.L. James n'avait pris des allures de clips vidéos pour produit chic et toc.
Cote: 5/10 Bonus: scènes coupées, featurettes, version longue ou cinéma…