Les protagonistes de Penny Dreadful se séparent et virent un peu plus dans l'obscurité existentielle, chacun tentant d'affronter respectivement son, ou plutôt ses propres démons, que ce soit sur les terres natales, d'exil ou dans des cabinets de psychanalyse. Bien entendu, comme si cela ne suffisait pas, d'autres créatures maléfiques viennent planter leurs quenottes dans la jugulaire de cette série décidemment hétéroclite, romantique, "anti lumière". Si le programme est alléchant, le résultat l'est un peu moins. Juste un peu. Donc si vous êtes fan, ne vous privez pas de ce bonbon à la douce amertume.
Cote: 7/10 Bonus: Featurettes, Making of,…
Arte nous avait régalés avec l'adaptation télévisuelle de l'étrange film Les revenants, faisant prendre à l'œuvre de Robin Campillo (2004) une densité et des détours intéressants. Il faut avouer que le résultat était aussi bien foutu que fascinant. Avec Beau Séjour, Arte investit à nouveau dans le fantastique, à la sauce néerlandophone… un point de plus pour une Belgique de plus en plus appréciée pour ses productions télévisuelles, portées par le succès récurrent des long-métrages issus du royaume. Beau Séjour nous narre la triste aventure de Kato, une jeune fille que la mort n'arrêtera pas… elle va en effet partir – toute spectrale qu'elle est – à la poursuite de son meurtrier. Bien foutue, adoubée par Stephen King, cette série mérite toute votre attention.
Cote: 8,5/10
Les créateurs de séries ne cherchent pas forcément le grand tour de force scénaristique, le renouvellement constant… du coup ils fidélisent une audience et lui offrent une "formule", une sorte de rituel télévisuel qui reste assez constant. L'adaptation du comics iZombie appartient à cette catégorie bien spécifique de produit ultra "rassurant" (Liv Moore a tout du personnage attachant), et ce n'est pas cette deuxième saison qui va briser la règle. Mais il faut constater, que le mélange de romantisme, de policier, d'humour, parfois de "feelgood" décalé, le tout assaisonné de fantastique… Ca forme toujours un cocktail pas si désagréable, même si nous en connaissons par cœur le goût, la couleur et la texture. A ranger aux côtés de Fido, Santa Clarita Diet (plus trash), etc.
Cote: 7/10 Bonus: featurette (Comic Con), scènes coupées.
Produit délicieusement paranoïaque, Person of Interest (ici saison 5) joue depuis son apparition sur des zones floues, ambiguës: difficile de ne pas cautionner un système de surveillance global une fois la menace des attentats, 11 septembre ou ses suites, brandie… En même temps, la liberté individuelle, c'est précieux, surtout lorsque le contrôle n'a plus de limites. Des questions toujours d'actualité donc, que ne cesse de passer en revue sous différents angles cette série, qui connaît sa conclusion en cette cinquième saison…
Cote: 7,5/10 Bonus: Featurette…
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