La réalisation de Ron Howard a beau viser un large public, et minimiser les prises de risques, ses films restent de belles leçons de cinéma, ambitieuses, et possèdent parfois une redoutable efficacité. Prenons comme simple exemple le décoiffant Rush, prouvant que la compétition de formule 1 peut devenir passionnante sur grand-écran. In the Heart of the Sea, malgré ses défauts nous prouvait encore récemment l'efficacité de la méthode Howard.
Au milieu d'une filmographie finalement assez atypique, émerge un élément récurrent: les adaptations des romans de Dan Brown (Da Vinci Code et Anges et démons), sortes de polars bardés de mysticisme, d'énigmes et de sectes anciennes. Au milieu de cet univers parallèle, tapis dans l'ombre, nous retrouvons Robert Langdon (Tom Hanks), enquêteur malgré lui… Tant les romans que les films cartonnent, alors pourquoi tuer la poule aux œufs d'or?
Inferno met le paquet, cite le grand Dante Alighieri et la menace imminente du déchaînement de l'enfer sur Terre. Oui, dit comme ça, ça promet.