Roadies nous dépeint un tableau bien joli, mais un peu mièvre, du milieu de la musique vécu côté coulisses. Nous suivons donc les (més)aventures d'un groupe (fictif) The Staton-House Band, de ses tours managers, des roadies, des groupies… les épisodes mêlent un peu de haut (que nous comme heureux de faire ce métier), nuancé par des bas (quel turbin de crotte), des moyens (à la fin tout va bien), des rires, de l'émotion. Le tout à la grosse louche.
Une formule sympa, mais sans grande saveur. Le rythme reste trop constant, les situations trop convenues, les acteurs (Luke Wilson, Carla Gugino, Imogen Poots…) trop retenus, avec ce côté agaçant des produits dans l'esprit "festival du film indépendant", à la Sundance. Nous aurions aimé défendre avec plus de ferveur ce produit quelque peu différent, mais ce n'est pas forcément une surprise si la chaîne Showtime semble avoir pris la décision de ne pas renouveler Roadies pour une deuxième saison.
Ceci dit, si vous aimez la musique indé, n'hésitez pas à vous laisser flotter durant les 10 épisodes de la première saison qui vient de s'achever. Il y a pas mal de bonnes choses à se mettre entre les oreilles (sortez Shazam), et bien qu'un peu fade, l'ensemble fait malgré tout agréablement passer le temps. Sans plus.