Bienvenue dans votre Cinereview hebdomadaire. Comme chaque semaine, nous passerons en revue les sorties cinéma. Laissez-vous séduire par les nombreuses nouveautés de cette semaine !
On commence par l’horreur et le paranormal. Ouija est le nom donné à une planche qui permet d’entrer en contact avec le monde des morts. Ce film, dans la veine d’Insidious ou Sinister, promettait son lot de cris et de sursauts… Malheureusement Ouija manque cruellement de mordant et d’inspiration. Un gros ratage !
De retour dans notre plat pays avec Tous les chats sont gris ! Ce premier long-métrage de Savina Dellicour relate l’histoire d’une famille en proie à de nombreuses tristesses. Malgré un démarrage un quelque peu capricieux, la réalisation gagne au fur et à mesure en robustesse et le récit – solide - s’intensifie. Aidée par un beau duo d’acteurs, la réalisatrice ne noie pas le spectateur dans un drame trop cliché.
Place maintenant au biopic de la semaine avec Jimi ! John Ridley, le scénariste oscarisé de 12 Years a Slave, décide de faire renaître le mythique guitariste, sous les traits d’André 3000, membre fondateur du groupe Outkast. Le résultat est fidèle, percutant, et plonge le spectateur dans l’ambiance déjantée des années ‘60.
On part ensuite en guerre avec Good Kill ! Dans ce film, point de guerre de terrain. Les soldats se battent chacuns de l'autre côté du globe en appuyant sur de simples boutons, à la manière d’un jeu vidéo. Good Kill ne parle pas de science-fiction mais bien de la réalité militaire du 21e siècle. En optant pour une fin typiquement hollywoodienne, le réalisateur Andrew Niccol (Lord of War) empêche Good Kill de devenir un grand film.
Jamais de la vie : un polar social en provenance de nos voisins ! Olivier Gourmet interprète Franck, un gardien de nuit résigné à une vie monotone et enclin à la solitude. Jusqu’au jour où Franck réalise que quelque chose se trame près de son parking, et décide de prendre les choses en main… Une fois n’est pas coutume, Pierre Jolivet nous offre un thriller sombre, sur fond de réalité sociale.
Histoire enfin avec Le labyrinthe du silence ! Le récit d’un jeune procureur allemand, qui décide de briser le silence construit autour d’Auschwitz. Produit en Allemagne, ce film mélange le contexte historique et le thriller, et choisi d’aborder sobrement la dénazification.
Cette semaine, retrouvez également Nos femmes, Entre amis, Bloed, Zweet en Tranen, Charlie’s country, De Ontsnapping, Bibi & Tina : Der film ou encore Le choix de peindre : Vincent van Gogh !