Quand on porte pour nom de famille le patronyme de King et que l’on envisage d’écrire des histoires fantastiques ou d’horreur, on sait qu’inévitablement, on sera comparé au seul véritable King. Surtout quand le King en question — Stephen donc — est en plus votre père.
Raison pour laquelle Joseph Hillstrom King a décidé de publier ses romans (et comics) sous le nom de Joe Hill. Avec succès, car il a déjà été couronné à plusieurs reprises.
Son deuxième roman, Horns, fait partie de ces œuvres remarquées, et il est aisé de comprendre pourquoi. L’histoire est particulièrement originale, mêlant toutes sortes de genres et offrant une couche de critique de société à propos de l’hypocrisie des hommes. Le personnage principal est d’ailleurs un gars qui a développé un don: celui de débloquer chez les gens leurs passions et désirs les plus profonds.
La grande différence entre le livre Horns et le film Horns, est à chercher dans l’interprétation. Là où Hill mêlait divers accords sur papier pour créer une mélodie séduisante, l’interprétation du réalisateur français de films d’horreur, Alexandre Aja (à qui on doit, entre autres, Haute tension et Piranha 3D) est surtout chaotique et fausse. Par moments, on a le sentiment que quelque chose de drôle et d’agréable se crée, mais ces pièces harmonieuses ne durent jamais.
