Synopsis
La forêt est haut lieu de magie, dans cette fastueuse illustration des cycles arthuriens. Boorman a toujours gardé un niveau d'ambition esthétique très élevé, mais jamais il n'a poussé son travail de l'image aussi loin que dans Excalibur : pour rendre justice à la geste, il l'a enluminée d'une iconographie d'une extraordinaire opulence.
Décors et costumes sont au diapason, tout autant que les sonorités barbares ou épiques de Carl Orff et Wagner. Poussées par un chromatisme théâtralement baroque, les séquences continuent à flamboyer dans les mémoires et gardent intact au film son statut de chef d'oeuvre. Un spectacle complet.