'Taken' nous avait déjà fait fort mal à l'âme vu son entêtement brutal à se vouloir plus proche de la vomissure cinématographique surstéroïdée, qu'à une œuvre préservant quelque peu le cerveau des spectateurs…
Besson alors associé à Pierre Morel n'hésite pas à soudoyer le mauvais goût, le grand n'importe quoi, saupoudré de beaucoup de violence. Ici faisant équipe avec Olivier "nique la finesse" Megaton, Besson remet le couvert avec encore plus de frénésie destructrice concernant nos esprits fragiles. 'Taken 2' c'est du napalm synaptique, du dissolvant à bon sens, une sorte d'hérésie cinématographique ne pouvant se justifier que par l'envie d'invoquer le mal absolu, soit l'anté-cinéma. Vite, sortons les crucifix et provoquons la fin de l'immonde!