Le fait que le nom de James Hunt ne m'évoque rien, alors que je savais quand même qui était Niki Lauda est révélateur de mon intérêt pour le sport automobile.
L'histoire ne se souvient pas de l'épisode conté dans Rush mais cela ne rend pas ce récit moins fascinantpour autant. Il suffit de passer en revue tous les ingrédients, et vous vous retrouvez avec la recette idéale pour un drame flamboyant: deux personnages extravagants aux caractères radicalement opposés, une compétition acérée, des accidents atroces, des comebacks improbables, et pour couronner le tout, une bonne dose de sexe, drugs et (dans la version sport automobile) rock ’n roll.
Avec quelqu'un comme Ron Howard aux commandes, le risque que Rush soit doté d'un arrière-goût désagréable et doucereux était réel, mais pour une fois, le réalisateur parvient à se brider. Peut-être qu'il était lui aussi trop impressionné par ce qui se passait et qu'il a préféré se concentrer sur les moteurs vrombissants.