Terminator Salvation : The Future Begins - Chronique Cinema

Non, le quatrième épisode de la saga 'Terminator' n'est pas le pire film de tous les temps. Le personnage du nouveau venu Sam Worthington - Marcus, un homme mystérieux souffrant d'amnésie - est trop bien pour ça, l'histoire prend quelques détours intéressants rappelant 'The Matrix', et un retour inattendu apporte un trop grand sourire sur nos visages. Mais pour le reste, il se passe vraiment peu de choses spectaculaires. On est en 2018. Judgment Day, le jour où l'identité robotique Skynet a lancé sa guerre contre l'humanité, est passé depuis longtemps. Les humains survivants ont formé une armée de rebelles. John Connor, le leader mythique de l'humanité, doit faire face à ses chefs qui ne croient pas en son rôle de messie. L'arrivée de Marcus va être synonyme de changements. Christian Bale est en manque total d'inspiration dans la peau de John Connor. Même la phrase inoubliable du premier épisode, il la récite comme une grand-mère morte. Ses collègues - le rappeur Common en tête - se conduisent comme s'ils jouaient dans une débâcle signée Roland Emmerich. Mais le pire de tout, c'est l'absence de sérieux injecté par McG dans l'histoire. Qu'il s'agisse d'un crash en hélicoptère, de l'attaque d'un gigantesque robot ou de la mort d'un personnage important: ça a autant d'impact qu'un moustique qui tenterait de sucer un mur de béton.