Je ne sais pas pour vous, mais j’ai toujours trouvé que les mini bonshommes jaunes dénués de cerveau au service de l’ultra grand méchant Gru formaient l’élément le plus délicieux des films Moi, moche et méchant / Despicable Me. Avec Agnès aussi, et son amour des licornes en peluches, mais nous ne nous étendrons pas sur le sujet.
Avec Minions, ces chipitos sur pattes envahissent la scène et ils n’ont aucun mal à mettre en place un show plus que satisfaisant.Vu que les Minions s’expriment avec leur propre langage cryptique, tous les gags sont par définition physiques, un peu comme dans la première moitié de Wall-E, le côté émotionnel en moins. En fait, les Minions auraient aussi bien pu être des personnages de cartoon nés dans l’écurie des Looney Tunes, et c’est un sérieux compliment. Le réalisateur français (et acteur vocal) Pierre Coffin et son collègue américain Kyle Balda offrent à leurs mini-héros suffisamment de gags pour tenir le film en haleine, même s’il ne parvient pas à maintenir le niveau hilarant du début sur toute la longueur.
Pour terminer, un petit conseil: écoutez quand même ce que les Minions disent, c’est bien souvent irrésistible.