Joss Whedon - Interview Cinema

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Comment avez-vous compris que 'Firefly' méritait une adaptation sur grand écran, qu'il avait le pédigrée nécessaire?

Joss: Pédigrée, c'est le bon mot. Je crois que c'est surtout à cause des personnages. Il y a pas mal de très bonnes séries qui ne se prêteraient pas au cinéma, mais quand on a affaire à un certain format, à de la science-fiction, à l'univers de l'action et qu'en plus vous parvenez à imaginer une histoire qui soit assez épique pour que ça ait un sens, alors, ça peut marcher. Pour moi, l'essentiel, c'est l'histoire des passagers du 'Serenity'. Le film parle de personnes, ce qui est de plus en plus rare dans un film d'action. Je trouvais que les acteurs incarnaient bien leurs personnages, qu'ils étaient incroyablement professionnels, c'était extraordinaire de travailler avec eux. En fait, le fun qu'on a eu à travailler ensemble se sent à l'écran, l'alchimie entre eux est vraiment palpable. Je n'ai jamais vraiment vécu une telle expérience où c'était tellement solide depuis le début; ils avaient véritablement créé un truc dans lequel j'adorais vivre, auquel je croyais. Et ils l'ont extrait de moi. J'ai travaillé sur 'Buffy' pendant sept ans, et sur 'Angel' cinq ans et je sentais que dans une certaine mesure, je devais raconter ces histoires. Et ce monde de western futuriste était bien plus complet et plus 'personnifié' que n'importe quel autre univers que j'avais créé avant. C'est ça que les gens veulent voir.

Comment avez-vous pris la nouvelle de l'annulation?

Joss: Ça n'avait pas été totalement annulé, plutôt tué dans l'oeuf, depuis le tout début. Ça ne s'est pas bien passé avec la chaîne. Ils ne voulaient pas de la série, ils ne la comprenaient pas, ils n'ont pas fait de promo, ils ne pouvaient même pas la soutenir. Ces petites choses ont fait que les gens n'ont pas pu accrocher. Il y a des membres de ma famille qui ne pouvaient pas retrouver la série à la télé parce que la chaîne n'arrêtait pas de changer les heures de programmation. 'Firefly' n'a jamais eu la moindre chance depuis le début. Heureusement, on a pu faire 15 heures de télévision pendant cette période de 'malchance', ce qui nous a permis d'enregistrer une bande d'annonce d'enfer pour promouvoir le film.

La série était sur la Fox et le film est chez Universal. Est-ce que la Fox avait le dernier mot?

Joss: Elle l'avait. Et ils ont refusé le film (rires).

Est-ce que c'était une affaire personnelle?

Joss: Non, si ça avait été personnel, ils auraient empêché Universal d'acheter les droits. Ils auraient dit "on va arrêter ce truc". Ils auraient pu penser "si quelqu'un fait du succès avec le film, on aura l'air fin" mais le fait est que si quelqu'un en fait un succès, ils vendront beaucoup de DVDs.

Tout le monde parle sans cesse des ventes du DVD qui ont boosté le film. À combien s'est-il vendu?

Joss: Je ne connais pas les chiffres actuels. Je sais qu'en quelques semaines après la sortie, nous en avons vendu environ 200 000. Donc l'idée qu'il n'y avait pas de public a disparu assez rapidement. Mais je travaillais déjà sur le script. Universal avait déjà témoigné d'un certain intérêt après n'avoir vu que les épisodes, de toute évidence pas à la télévision, mais parce que nous les leur avions envoyés. C'était en fait la botte secrète, le DVD de la Fox, qui disait "ça, ça va être une mine d'or". Et c'était bien avant que tout soit en DVD, à l'époque, c'était une notion radicale. Mais ça ne m'a pas blessé du tout, et le nombre de fans a augmenté au cours des 2 dernières années. Pour une série qui n'existe pas, c'est plutôt pas mal.

Imaginons hypothétiquement que le film rapporte 100-150 millions de $. Serait-il possible que la Fox ressuscite la série ou est-ce une voie que vous ne voulez pas du tout considérer?

Joss: Je n'ai pas la moindre idée des termes du contrat. Je crois qu'en fin de compte, on ne pourra jamais recréer ce que nous avons fait. On pourrait avoir une autre série mais ce sera une nouvelle série. Je crois qu'il est plus probable que si ça rapporte...euh, je ne vais même pas répéter ces chiffres, ils sont trop utopistes, si le film rapporte un bon paquet d'argent, il y aura plus de films. Je pense que c'est là qu'est la place de 'Firefly' maintenant. Mais rien, comme je l'ai appris récemment, n'est impossible.

Est- ce qu'il y a un sentiment de revanche de votre part?

Joss: Le mot que nous utilisons, c'est rédemption. Je ne vais pas vous mentir, j'étais plutôt amer, mais j'ai transféré toute mon amertume dans la réalisation du film. Universal a facilité les choses mais c'était bien avant qu'on en arrive là. La seule chose que j'avais à l'esprit, c'était y arriver. Et en ce qui concerne la revanche, si c'est ce qui vous pousse à faire quelque chose, il vaut mieux vous arrêter. Ça ne vous fera pas réussir. C'était mon amour pour la chose, pour le projet qui m'a donné envie de poursuivre. D'une certaine manière, je l'ai ma revanche: si ça marche, la Fox va, une fois encore, vendre beaucoup de DVD's, ce qui est pour moi la meilleure revanche, parce c'est une question de respect. Ce n'est pas un pied-de-nez, ce n'est pas comme ça que je fonctionne. Croyez-moi il a y énormément de gens dans ma profession à qui je voulais faire un pied-de-nez, j'ai eu pas mal de déceptions mais si vous vous focalisez là-dessus, vous devenez constamment amer et vraiment ennuyeux.

Etant donné que 'Firefly' a été un tel hit en DVD, quels sont vos plans pour le DVD de Serenity- vous l'avez déjà fait?

Joss: Oh oui. Ils réalisent tous les trucs du DVD avant qu'on ait fait le film. À la première réunion que j'ai eue avec les gens de chez Universal, il y avait une pièce immense pleine de monde. J'expliquais l'univers du film et ce que je comptais en faire. Ils me demandaient "alors, quelle est votre opinion à propos du DVD?" Et moi, je pensais "j'espérais qu'il sortirait dans les cinémas". C'est juste que, de nos jours, ça fait partie intégrante du package, c'est une grande source de revenus. Donc eux réalisaient des extras pour le DVD et moi, je tenais cette conférence, sans me demander si on aurait ça dans les extras ou non. J'ai regardé tous les documentaires qu'ils ont réunis et je trouve que c'est vraiment bien fait. Et bien sûr, j'ai fait mes petits commentaires, j'ai pu me vanter pendant deux heures.

Comment avez-vous su qu'avec 'Firefly' et 'Serenity', vous découvriez de nouveaux territoires, et que vous ne revisitiez pas les mêmes plaines explorées dans 'Star Trek' et 'Star Wars'?

Joss: Il y a ces points de repères qui influencent tout. J'ai vu 'Star Wars' 10 fois au cinéma. Je n'étais pas un fan de 'Star Trek', j'ai quand même vu tous les films. 'Blade Runner', 'Mad Max', tous ces films qui ont créé des cadres qui ont changé la science-fiction, ils restent dans ta tête. Et pourtant, certaines personnes ont préféré 'Serenity' aux films qu'on vient de citer. Ce n'est pas quelque chose que je pourrais faire semblant de ne pas trouver pertinent.

Mel, c'est un peu le Han Solo?

Joss: Absolument! Pour moi, c'est vraiment un précurseur, même un père spirituel pour ce film à bien des égards. Mais tout le monde a son avis personnel et sa propre esthétique. Les miens sont peut-être un peu plus lugubres et plus rugueux que ceux de George, bienqu'il ait mis quelques touches déprimantes dans le dernier. Mais dans le mien, personne ne meurt à petit feu, alors, j'imagine que c'est moi, le joyeux dans l'histoire. En fait, vous prenez quelque chose que vous aimez et vous en faites quelque chose qui n'est qu'à vous. Si vous apportez un point de vue personnel à votre film, alors ce sera rafraîchissant, sinon, il ne faut pas le faire du tout.

Comment s'est passée la journée où vous avez appris que 'Firefly' avait été annulé?

Joss: C'était un jour marrant parce que je suis allé lancer quelques idées pour le film sur les origines de Batman, et j'imagine que ça ne donnait pas grand chose parce que j'ai entendu des chuchotements et peut-être même des ronflements. Pendant que je retournais au bureau, je me disais " peut-être que je ne sais pas du tout comment fonctionne ce système, peut-être que j'ai tout faux". Je suis arrivé au bureau et la série était annulée. Ils me l'ont dit comme ça et tout ce que j'ai dit, c'était "vous me laissez l'essayer ailleurs?" parce que l'annulation était une mauvaise nouvelle mais ce n'était pas la fin du monde, pas après tout le processus de la première diffusion. Ils ont dit oui et j'ai raccroché. Ensuite j'ai été sur le plateau et j'ai dit aux acteurs "la série est foutue mais nous ne sommes pas finis". Ils ont tous attendu pendant que j'essayais d'imaginer un moyen de continuer. Et finalement, j'ai eu le coup de téléphone qui disait que nous étions de retour.

Quel a été votre apport sur Batman?

Joss: C'était différent. Et ça, c'est le problème, lorsque je crée quelque chose, j'en tombe amoureux. Je suis encore un peu contrarié de pas avoir reçu le film...c'était juste un pitch et tout ce que j'avais, c'était une ébauche, mais il y avait plusieurs scènes qui me tenaient à coeur quand j'y pense parce que je trouvais qu'elles étaient fantastiques. Alors imaginez ce que j'ai ressenti pour quelque chose qui existait vraiment avec des acteurs et un monde qui était déjà là; je pouvais y vivre et le toucher. Et quand on m'enlève ce sur quoi je rêve, je ne réagis généralement pas très bien. Quand vous travaillez à Hollywood comme écrivain, vous le faites à plein temps. J'ai vendu de gros scripts pour beaucoup d'argent que personne n'a jamais vus parce qu'ils n'ont jamais été portés à l'écran. J'ai réécrit des passages quand je sentais que j'entrais au coeur d'un film, et que j'en comprenais réellement le noyau et que j'avais vraiment apporté quelque chose au film qu'ils n'utilisaient pas. C'est beaucoup de gaspillage, c'est très épuisant, c'est lucratif mais ça vous mange l'âme, en quelque sorte. Ça a été mon boulot pendant un moment. J'ai fait Buffy parce que c'était à moi, je pouvais enfin commencer à raconter des histoires et les gens écoutaient ce que j'avais à dire. Et ça a marché beaucoup mieux que ce que j'imaginais. 'Serenity' est la première opportunité que j'ai jamais eue de m'impliquer complètement dans un film, et comme vous pouvez le voir, je m'en suis pas mal sorti.

Vous êtes également l'auteur d'une bande dessinée à succès, vous ne pourriez pas juste appeler DC et dire que vous avez une histoire géniale pour Batman?

Joss: En fait, c'est un peu plus compliqué que ça, mais ouais, en gros je pourrais...mais faudrait que ce soit une histoire géniale (rires). Mais le milieu de la bande dessinée a été très accueillant, ce à quoi je ne m'attendais pas car je ne réalisais pas qu'ils ne savaient pas du tout qui j'étais avant d'avoir découvert ce que j'avais fait. C'est un autre univers dans lequel je sens que je peux m'avancer et faire ce que j'aime.

Où en est 'Wonder Woman', vous y êtes très attaché, non?

Joss: Tout à fait. On en est (il fait semblant de taper à la machine)...c'est curieux parce que j'écris sur un ordinateur donc je sais pas pourquoi je fais ce bruit. Mais bon, il n'y a pas de date de début de production, c'est un peu la raison pour laquelle je m'y suis embarqué. Ils ont juste dit "fais-le bien" ou "au moins, écris-le". Ils voient d'abord un script ensuite, on en tire une idée. Ça donne un peu "euh, ouais, accélère" ou "hmm, retourne au bruit de forage".

Pensez-vous que, comme pour Superman, vous avez besoin d'un acteur qui ne jouisse pas d'une trop grande notoriété, ou faut-il que ce soit quelqu'un de célèbre?

Joss: Je crois que la première réponse est la bonne. Je pense que c'est plus facile quand vous avez quelqu'un de relativement inconnu que les gens voient pour la première fois et se disent "OK, c'est Wonder Woman" au lieu de "c'est l'interprétation de Wonder Woman par unetelle ou unetelle". Je ne vais pas engager quelqu'un juste parce que cette personne est célèbre. Et j'imagine que de toute façon, j'aurai affaire à quelqu'un d'inconnu, car je ne pense à personne en particulier pour le moment.

Ce n'est pas évident de réaliser film sur Wonder Woman: dans le genre kitch, c'est risqué, si ce n'est pas bien écrit...

Joss: C'est un chemin très tortueux. Malgré mon amour pour les films de série B, je ne fais pas dans le ringard et quand il est question de femmes puissantes, je crois que je peux m'en charger. Quelqu'un m'a dit "Allez, on s'y risque. Il y a deux choses dans ton titre: wonder et woman". En fait je la comprends. Je n'étais pas tout à fait sûr de le faire au début quand Joel Silver est venu me trouver. Et je me suis dit "Attends une minute, cette femme est en train de me parler, elle n'est pas ringarde du tout". Croyez-moi.

Vous avez dû changer son costume, n'est-ce pas?

Joss: Certaines parties, mais elle sera toujours Wonder Woman, et non pas Trinity (rires).

Comment gérez-vous le fait que vous ayez un tel cult following?

Joss: C'est un fardeau. La seule chose qui ne me plaise pas dans le 'cult following', c'est le terme 'cult following' parce que ça tend à faire croire aux gens "Ouais, je ne m'intéresse pas à ça, c'est sectaire". Finalement, j'aimerais avoir un suivi géant (rires). Mais mes fans ne sont pas du genre terrifiant, 'culty', évitons tous ceux qui ne sont pas du club; ils sont très accueillants, très gentils, altruistes, séduisants et normaux et ils ont une vie – contrairement à moi. Donc c'est un beau compliment pour moi, ça signifie seulement qu'il y a un feedback à mon travail et c'est exactement à ça que je veux arriver.

Un des avantages de la science-fiction, c'est que vous pouvez aborder des problèmes actuels mais étant donné que l'histoire se passe dans 500 voire 5000 ans dans le futur, les gens ne s'imaginent pas que vous vous adressez directement à eux. Pourriez-vous développer certains des thèmes qui vous touchent particulièrement pour ce nouveau projet?

Joss: Certains problèmes sont plus sérieux que je ne l'avais imaginé. De toute évidence et au point de vue politique, c'est fortement lié aux super pouvoirs plus ou moins bienveillants qui essaient de se dépasser, et aux gens qui pensent que leur manière de penser devrait être la seule. Et à quel point tout cela est dangereux. C'est l'idée que peu importe à quel point on voudrait être meilleur, le fait que nous soyons désespérément imparfaits est probablement notre seul espoir. Au lieu d'être libres, les gens doivent être bons ou mauvais, avoir raison ou tort. Et puis, il y a le fait que nous vivons dans une zone grise et qu'il y a d'autres gens qui voient les choses en noir et blanc, et que ceux-ci sont les plus dangereux de la planète.

Pourquoi êtes-vous si attaché aux personnages de femmes fortes. Est-ce que c'est un truc à la James Cameron?

Joss: James Cameron est un gourou pour moi. Il a créé les seules héroïnes féminines fortes véritablement consistantes,. Non, pas les seules mais certaines des plus importantes au moment où je débutais et il m'a beaucoup appris. George Romero faisait plus ou moins la même chose, pas de manière aussi claire mais certainement avec autant de force. J'adore les vieux films, mais les vrais vieux films avant que l'humanité ne décide que les femmes étaient censées être faibles. Je parle de Rosalind Russell et son 'His Girl Friday' ou de Janet Gaynor dans 'Seventh Heaven' poursuivant sa soeur avec un fouet. Il y avait là une ténacité qu'on n'a plus vue depuis. La pire des choses qui soit arrivée aux femmes au cinéma, c'est Marilyn Monroe. La femme faible, impuissante, pathétique, ennuyeuse. Et notre obsession culturelle continuelle du 'Ma vie est un drame'. J'aime les femmes fortes, j'ai été élevé par une femme comme ça, j'en ai épousé une, je m'entoure de ce genre de femmes. Elles sont intéressantes, elles sont drôles, elles sont sexy mais sous-représentées. Je crois que la véritable question ne devrait pas être 'pourquoi suis-je tellement attiré par les femmes fortes,' mais plutôt 'pourquoi tout le monde ne l'est-il pas?'

Votre père et votre grand-père ont tous deux participé à d'importants programmes télévisés de leur génération, à quel niveau cela vous a-t-il influencé?

Joss: C'est en grande partie de l'osmose. Mon style ressemble très fort à celui de mon père. Parce que je ne voulais pas écrire pour la télé, je me suis toujours dit "non, non, non. Un film! Le divertissement, ce n'est pas la télévision". Ensuite j'ai compris qu'il restait beaucoup de bon travail à faire à la télévision. Leur sensibilité a tellement marqué la personne que j'étais, que quand le moment est arrivé pour moi de faire mon chemin à la télévision, le ton, la structure et l'inspiration... provenaient de mon père en particulier. Mais ma mère qui est enseignante a passé énormément de temps à écrire des romans qui n'ont jamais été publiés. Lorsque je pense à vouloir devenir écrivain, ce qui me vient à l'esprit, c'est le son de sa machine à écrire et lorsqu'elle avait fini d'écrire pour la journée, je dérobais la machine et je commençais à écrire mes propres romans qui étaient encore moins publiés que les siens car je n'allais jamais au-delà de la page 12.

Quel a été votre premier succès?

Joss: Mon premier succès a été de décrocher mon premier job, 'Roseanne'. Je travaillais dans un magasin de vidéo le vendredi et le lundi, je me suis retrouvé à travailler sur ce qui était alors la sitcom numéro un, et aussi le programme télé le plus apte à briser les idées reçues sur la famille.

Vous y avez survécu, émotionnellement?

Joss: Non, mon cadavre est en lambeaux, parmi de nombreux autres, sur le champ de bataille de 'Roseanne'. Mais pas par la faute de Roseanne; en fait, on s'entend plutôt bien. C'était juste la situation qui était chaotique, tout le monde devait s'arranger avec elle et ils ne savaient pas comment gérer ça avec moi, alors j'ai arrêté. Parce qu'il n'y avait pas de place pour moi là-bas. Mais ça, c'était le tout début. Bien que le propriétaire du vidéo store m'avait dit qu'il envisageait de me prendre pour la gestion alors j'ai peut-être fait fausse route.

Quel âge aviez-vous alors?

Joss: J'avais 24 ans.

Beaucoup ont insisté fortement pour que vous fassiez 'X-Men', avez-vous essayé de l'avoir?

Joss: 'X-Men' est un projet auquel j'ai pensé, mais le timing ne collait pas. Et puis, même si à priori c'était une bonne idée, sur papier, je préfère écrire des comics 'X-Men'. Les 'X-Men' ont eu une grande influence. Ça pourrait être drôle et comme ils n'ont pas véritablement de script de départ, ça aurait vraiment pu être drôle. Dans le cas de 'Wonder Woman', je n'avais pas particulièrement aimé la série ni la bande dessinée. Au final, il y avait trop de paramètres, l'organisation n'aurait jamais fonctionné comme ça a été le cas pour 'Wonder Woman'.

Quels sont vos films préférés en DVD?

Joss: Il y a deux genres de DVD qu'il faut avoir. Il y a les classiques que vous devez vous assurer d'avoir, et puis il y a les films que vous pouvez voir et revoir et revoir encore. Donc les classiques restent là. Il faut posséder certains trucs comme 'Casablanca' et 'Rear Window'. Ça ne veut pas dire que vous devez vous les passer toutes les cinq minutes. Je vais donc choisir cinq films que je regarde souvent. 'Mulan', 'Red Planet', 'The Thomas Crown Affair', 'The Last of the Mohicans', et aussi, 'The Matrix'.

Le nouveau ou l'ancien Thomas Crown Affair?

Joss: Le nouveau. J'adore cette version. (Par Johanna Juntunen)

 

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