Cela fait maintenant 25 ans que James Cameron met en place une redoutable, et rentable franchise en matière de science-fiction, en balançant sur les grands écrans 'Terminator'. Alors en plein état de grâce, après le doublé 'Conan', l'acteur autrichien Arnold Schwarzenegger se voit mondialement starifié en incarnant le T-800... qui est pourtant l'inquiétant grand méchant du film. Face à lui, Sarah Connor (Linda Hamilton) tente de sauver sa peau, et éventuellement l'humanité, épaulée par son amant venu du futur, Kyle Reese, père de John Connor. Tout cela n'est pas bien compliqué, il suffit de savoir que l'ensemble du mythe 'Terminator' repose sur des paradoxes temporels assez balèzes! Cameron reprend du service en 1991, et signe avec 'T-2: Judgement Day' une suite parfaite, voire carrément plus puissante. Sarah Connor tente d'y protéger son fils, futur leader de la rébellion contre les machines. Arnold Schwarzenegger rempile sans se faire prier, toujours dans la peau du T-800. Mais ce coup-ci, il est envoyé pour aider Sarah Connor. Il faut dire qu'ils ont fort à faire, face au T-1000, l'inquiétant androïde métamorphe auquel Robert Patrick prête ses traits. Purement sous adrénaline, jouant sur des ressources infographiques énormes pour l'époque, ce deuxième volet fait également un carton! Ce premier diptyque reste le favori des nombreux fans.
T-3 quand tu parles...
Il faudra attendre 2003 pour que déboule 'Terminator 3: Rise of the Machines', une suite non adoubée par James Cameron, parti explorer les océans après avoir remis en mémoire le 'Titanic'. C'est Jonathan Mostow ('U-571') qui s'y colle... Le succès n'est que très relatif. Il faut dire que la pulpeuse Terminator X n'apporte pas grand-chose à la série, que Nick Stahl offre une vision assez pathétique de John Connor, et surtout, surtout, Schwarzy commence à prendre des airs de shar-pei à force de détente musculaire et de rides, signes de l'âge. Un peu faiblard, si 'T-3' souffre de la comparaison, il n'en reste pas moins un agréable moment, ouvrant grand les portes sur l'Apocalypse provoquée par Skynet. Puis, situé entre 'T-2' et 'T-3', la série 'Terminator: The Sarah Connor Chronicles' tente d'apporter quelques éclaircissements sur la saga. Si les effets sont un peu cheap (budget télé oblige), Lena Headey reprend avec un certain aplomb le rôle de Sarah Connor, tout comme Thomas Dekker, seul petit bémol: Summer Glau ('Serenity'), un peu monolithique dans son rôle de gentille 'Terminatrice'!
Bale et la bête
Et d'ici peu, ce sera la guerre totale sur les écrans, cette fameuse et épique bataille entre humais et robots, finalement inévitable, sera l'objet de tous les moments de 'Terminator 4' ou 'Terminator Salvation'. C'est Christian Bale ('Dark Knigh'-, décidément devenu totalement bankable), qui endosse la défroque de John Connor. Est-ce là un bien? Il faudra attendre pour avoir la réponse à cette question essentielle. Mais il est clair qu'une star de cette envergure contraste avec l'habituel casting partiellement discret. Une fois de plus, Arnold Schwarzenegger n'était pas encore un dieu vivant lors de sa première transformation en homme machine. Linda Hamilton et Edward Furlong restent dans l'ombre, tout comme Nick Stahl, vu dans la série 'Carnivale', ou encore Robert Patrick qui cachetonne dans des seconds rôles, ou dans des séries télévisées. Mais si les supputations sont légion, une chose est claire: 'Terminator Salvation' devrait facilement attirer les foules!