Schwarzenegger s'essaie à la nuance et la complexité dans "Sabotage" - Actu Cinema

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Abonné de son propre aveu aux rôles "noir et blanc", Arnold Schwarzenegger se lance un nouveau défi dans "Sabotage", en incarnant un personnage plus complexe et nuancé qu'à son habitude, sans pour autant renoncer à l'action et à la violence. 

Le film "Sabotage", sorti vendredi en Amérique du Nord (le 10 avril en Suisse et le 7 mai en France et en Belgique), est réalisé par David Ayer, auteur du récent "End of Watch" et scénariste de "Fast and Furious", "Training Day" ou "S.W.A.T. unité d'élite".

À 66 ans, l'éternel Terminator y incarne Breacher, le chef d'une unité spéciale de l'agence américaine anti-drogue, dont les membres, pas toujours très fréquentables, sont sauvagement assassinés les uns après les autres. S'il passe toujours une bonne partie du film une arme à la main et en mode commando, son personnage est aussi émouvant, obsédé par un passé tragique, et témoigne d'une tendresse paternelle pour son unité. "Je n'ai jamais joué un rôle comme celui-là", a déclaré Scwharzie, détendu et en forme olympique, lors d'une conférence de presse à Beverly Hills. "Mes personnages sont généralement noir et blanc. Je suis le bon, ils sont les méchants, on saupoudre avec un peu d'humour et c'est plié".

Après avoir raccroché son costume de gouverneur de Californie en 2011, l'ex monsieur Univers a replongé dans le cinéma avec gourmandise, enchaînant "Expendables: unité spéciale" 1 et 2, "Le dernier rempart" et "Evasion". Il a quatre autres films en préparation, notamment "Terminator: Genesis", où il retrouvera le rôle de cyborg qui l'a rendu célèbre.

"Les gens adorent le voir comme un homme fort, un leader. J'ai respecté ça, mais j'ai aussi voulu le montrer d'une nouvelle manière, avec une âme, un coeur, de la tristesse et de la complexité", poursuit le cinéaste. Les quelques moments d'introspection n'empêchent pas le film d'être globalement survitaminé et extrêmement violent, notamment dans la représentation des corps mutilés par le mystérieux assassin. "C'est une sorte d'hommage aux films avec lesquels j'ai grandi et aux réalisateurs comme Brian De Palma, Walter Hill ou Sam Peckinpah, qui faisaient des films brutaux et masculins", explique le cinéaste. Selon lui, le sujet de la violence est devenu "politique: s'il n'y a pas de violence dans les films, il n'y aura plus de violence dans le monde. Je ne crois pas à cela", dit-il. "Les jeux vidéo avec lesquels jouent nos enfants sont infiniment plus violents que tout ce que l'on peut voir dans ce film". (Belga / Belga)

 

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