Donc, lorsque le festival du film de Berlin pointe son nez, je consulte volontiers le ‘Wettervorhersage’ (la météo, quoi). Lorsque la Berlinale a été organisée pour la première fois en 1951, elle avait lieu en juin, mois agréable s’il en est.
Mais il a rapidement été constaté que cette date était trop proche du festival de Cannes, et dès 1978, il a été décidé de déplacer le festival en février. Berlin, en plein hiver, ça peut évidemment être charmant et féérique… mais c’est surtout très froid. Il est donc bon de savoir à quoi s’attendre : un temps aussi strict et dur que le candidat moyen à l’Ours d’Or, ou des températures douces et printanières.
Jusqu’à il y a deux semaines, l’impression générale était que cette édition allait ressembler à la soixantième, en 2010: la ville sombrait sous une féroce couche de neige et un vent polaire se déversait sur la Potsdamer Platz. Mais ces derniers jours, le gel semble avoir laissé place à une météo plus clémente et les prévisions les plus récentes semblent indiquer que cette tendance devrait se poursuivre. Personne ne s’en plaindra.
Même si le critique de film exerce son métier la plupart du temps en intérieur, un festival est quand même plus agréable lorsque l’on n’hésite pas à mettre un pied dehors.