Neil Jordan en revient à sa passion pour le vampirisme et le cinéma de genre… Il nous avait déjà servi cette décoction fantastique avec le classique Entretien avec un vampire, de manière plutôt brillante, même si le film vieillit assez mal.
Byzantium prend une toute autre forme que l'adaptation de l'univers d'Anne Rice, ici gothisme, esthétique et approche dans l'esprit du cinéma indépendant, bord de plage à l'anglaise (inquiétant et déprimant), dieux païens et sexualité sulfureuse, forment un cocktail à strates multiples, assez grisant.
En tout cas, loin d'être sans défauts, ce long-métrage esthétisant possède un charme indéniable, si vous pouvez apprécier une certaine lenteur. Intéressant.
Par contre du côté bonus c'est la grande zone: vous trouverez des extraits de la master class de Neil Jordan, filmée à la bonne franquette au BIFFF, sans le moindre sous-titre!