The Wild Robot - critique : 'Ohana' signifie toujours famille - Actu Cinema

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The Wild Robot - critique : 'Ohana' signifie toujours famille

"Le Robot Sauvage" est le film d'animation le plus réconfortant de l'année. Le réalisateur Chris Sanders a une fois de plus rassemblé une famille inhabituelle pour notre plus grand plaisir. Joignant l'utile à l'agréable le scénario vous fait passer des messages importants pendant que vous admirez ce travail d'animation magistral.

Le robot Roz (Lupita Nyong'o) se réveille sur la plage d'une île déserte. Enfin, déserte si l'on ne tient pas compte de la végétation luxuriante et de la vie animale intense. Le robot devient rapidement un sauveteur polyvalent, même s'il reste « le monstre » aux yeux des animaux. Les choses changent  lorsqu'elle sauve accidentellement un bébé oie (Kit Connor) des griffes du sournois renard Fink (Pedro Pascal). Roz se charge alors de préparer l'oisillon à la grande migration des oies en automne.

Sur la lignée de « Lilo et Stitch » (2002), "Le Robot Sauvage" nous présente une nouvelle famille des plus originales composée d'un robot sympathique, d'un renard cynique et d'une petite oie naïve. Ce n'est pas un hasard si le réalisateur Chris Sanders a déjà réalisé « Lilo et Stitch » et « How to Train your Dragon ».Marchant sur les traces de ses pères « Le Robot Sauvage » pourrait être désigné comme le meilleur film d'animation de l'année.

Douceur

L'histoire d'amour d'une famille est donc universelle et résonne chez les petits comme chez les grands. Chacun rêve d'un monde où une machine sensée être sans âme apprend à aimer. Roz se met littéralement à briller lorsqu'elle rencontre le poussin Brightbill.

En revanche, Fink le renard affirme que « la gentillesse n'est pas une aptitude à la survie ». Pourtant, Roz arrive à adoucir sa vision des choses. Lorsqu'elle sauve les animaux de l'île d'une tempête de neige, le public fond comme la neige sur le pelage de Fink. L'amour et l'amitié sont peut-être finalement des tactiques de survie. En se serrant les coudes en tant que famille, on augmente ses chances de survie. Surtout lorsque l'île est menacée par une armée de robots destructeurs, toute aide est la bienvenue.

L'accent est mis sur l'individu. "Volez comme vous, pas comme eux ", dit Fink à Brightbill. Entre-temps, l'oie est devenue une créature unique qui ne sait pas vraiment comment se comporter en tant qu'oie. Kit Connor fait des bruits robotiques en se dandinant dans les hautes herbes et en nageant avec ses ailes comme un humain. En fin de compte, tout cela n'a pas beaucoup d'importance. Ce qu'il ne sait pas, il peut l'apprendre. À condition d'être une bonne petite oie.

Similaire mais unique

Le film raconte une histoire unique mais on ne peut s'empêcher de le comparer à certains des grands noms qui l'ont précédé comme « Lilo et Stitch » (2002), « Le Géant de fer » (1999), « Le BFG » (2016) et « Wall-E » (2008).

On retrouve le thème des préjugés injustifiés présent dans "Lilo et Stitch" et "Le Géant de Fer" : Roz ressemble à un monstre, mais elle ne l'est pas. Son programme a été conçu pour mener à bien chaque tâche. Tant que cette tâche est bienveillante, il n'y a pas de problème. En outre, elle réécrit son code afin de développer un cœur indépendamment de son processeur central.

Tout comme dans Wall-E, nous voyons revenir le message environnementaliste, qui cette fois est élargi à l'activisme climatique. Dans la vision futuriste de The Wild Robot, le niveau de la mer a monté au-dessus du Golden Gate Bridge et l'agriculture n'est plus possible que sous des dômes de verre protecteurs. Ce n'est pas une leçon de morale mais juste une réalité amère et un avertissement.

Tonnerre et éclair

Le style combine le meilleur de l'univers de l'animation. D'une part, il utilise des techniques modernes de l'animation 3D, et d'autre part, le style visuel rappelle celui des anciens films Disney . Tout semble familier, tout en utilisant de nouvelles technologies stimulantes et dynamiques.

Les films du studio DreamWorks pourront-ils conserver cette qualité à l'avenir? The Wild Robot est en effet le dernier film que DreamWorks a entièrement produit en interne. À partir de l'année prochaine, l'entreprise externalisera des parties de sa production à des entreprises externes. Ils le faisaient déjà, mais à partir de l'année prochaine, ce sera leur seule manière de travailler.

Leur partenaire pour l'avenir est Sony Pictures Imageworks - connu pour les franchises Cloudy with a Chance of Meatballs et Hotel Transylvania. DreamWorks promet cependant que la partie créative de la production restera entièrement au sein du studio.

Pendant ce temps, les employés quittent en masse en raison de l'augmentation des coûts de production et des récentes grèves. De plus, plusieurs employés permanents ne verront pas leur contrat renouvelé.

Il y a donc une tempête chez DreamWorks, et peut-être que The Wild Robot sera l'un des derniers films de ce genre. Heureusement, cela ne transparaît pas dans les salles de cinéma. 

Cinenews-journalist: Senne Crambé

 

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