Pas de cohue inhabituelle mais plutôt un public d’habitués, qui s’est pressé hier à la réouverture de leur petit cinéma de quartier. L’ambiance était donc assez particulière car, si on s’est habitué à ce que la crise sanitaire ait bousculé notre monde d’avant, pour une fois, retrouver ses habitudes paraissait normal. « C’était comme si rien ne s’était jamais passé », s’étonne Cédric. Son choix s’est porté sur Drunk, de Thomas Vinterberg. « Je n’ai pas encore totalement forgé mon avis, mais après plus d’un an sans cinéma, j’étais très content d’y retourner ! » Le plus gros changement depuis la crise, c’est le retour de la vente de boissons et de confiseries.
Pour ce qui est des précautions sanitaires, Cédric a remarqué que tout était auto géré par les spectateurs. Ainsi, les 60-70 personnes présentes dans la salle ont respecté d’eux-mêmes les mesures sanitaires et les gestes barrières. « Il n’y avait pas spécialement d’indications dans le cinéma. On n’a pas été placé dans la salle non plus, mais chacun respecte les mesures », raconte Cédric. « On a tous de l’expérience à ce niveau-là maintenant, on connait les règles. Le personnel n’a pas besoin de faire la police. »
Par ailleurs, si les réservations en lignes sont préconisées, elles ne sont pas forcément possible pour ces cinémas de quartier. Pour éviter la cohue aux guichets, ceux-ci n’ouvrent que 15 à 30 minutes maximum, avant la séance.
Par Guylaine Germain.
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