Synchronic, Sacrées sorcières, Peninsula, Antoinette dans les Cévennes... votre dvd review - Actu Cinema

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Les théories quantiques fascinent les scénaristes depuis bien longtemps déjà, de manière subtile lorsque Kubrick adapte le 2001 l'Odyssée de l'espace d'Arthur C. Clarke, un peu moins dans des projets tels qu'Interstellar ou TENET. Nous pourrions aussi citer le mix intéressant de voyage dans le temps et dans les univers parallèles sur lequel repose les deux Ant-Man, et bien entendu Avengers : Infinity War et Endgame. En fouillant, nous pouvons trouver moult traces de matières singulières, d'usages de travaux de Planck. Maintenant que j'y pense je pourrais également citer Twin Peaks, mais bon… lister n'est pas jouer !

Alors pour en revenir à Synchronic, c'est un film multiple : fantastique, une sorte de "thriller", surtout un drame, mais aussi un film sur l'âme humaine et son rapport au cosmos (cité un court instant, l'allusion à l'ouragan Katrina en dit long), avec un rien d'humour salutaire… et surtout cette manière particulière de filmer, de monter, de rythmer un film de ces messieurs Justin Benson, Aaron Moorhead. Synchronic garde la patte très particulière de The Endless et Spring. C'est du cinéma autre, esthétique mais pas esthétisant, qui fait réfléchir sans démonstration… ce n'est pas sans défaut, mais la naïveté et les maladresses sont quelque part compensées par l'enthousiasme et la spontanéité. Vivement leur Moon Knight, voir Univers Marvel… déjà présent dans Synchronic à travers l'un des personnages principaux interprété par Anthony Mackie (Falcon).
Cote : 7/10 Extras : featurettes



Roald Dahl et Robert Zemeckis font régulièrement des apparitions sur grand écran, sans pour autant nous gaver. Roald Dahl fut l'une des grandes plumes anglaises de la littérature pour enfants (pas que…).Ses œuvres sont mondialement connues, et portées depuis longtemps sur grand écran. Quelques exemples ? Charlie et la chocolaterie (dont il existe deux versions), Fantastic Mr Fox, James et la pêche géante, Le bon gros géant… Quant à Robert Zemeckis, s'il cartonne en 1984 avec À la poursuite du diamant vert, il bénéficie ensuite de l'aura de Steven Spielberg, qui produit à tour de bras dans les 80's, notamment la trilogie Retour vers le futur, Qui veut la peau de Roger Rabbit, Histoires Fantastiques… une belle collaboration ! Zemeckis poursuit la route de son côté, et continue à enchaîner les cartons, les œuvres majeures et autres "essais" : Forrest Gump, Contact, Seul au Monde, Le Pôle Express, Beowulf… La liste est longue et variée! Plus récemment il nous a encore scotchés avec les excellents Flight, The Walk ou encore l'étonnant Marwen.

Bref, voilà une sacrée paire d'atouts, unis ici pour Sacrées sorcières, une comédie fantastique à caractère familial. C'est drôle, un peu fou, bien filmé, Anne Hattaway se lâche complètement… ce n'est pas un chef-d'œuvre inoubliable, mais cela fait passer un bon moment.
Cote : 7/10 Extras : scènes coupées, featurettes, bêtisier…



Après Seoul Station et Train to Busan, le réalisateur Sud-coréen Yeon Sang-Ho continue à explorer à sa manière la thématique des zombies. Je vous le dis tout de suite, Peninsula fonctionne nettement moins bien que ses films précédents, en tout cas j'ai personnellement eu quelques soucis avec des partis pris esthétiques qui m'horripilent un rien ou encore avec un humour brisant quelque peu le propos jusqu'au-boutiste de Yeon Sang-Ho… Peninsula se déroule quatre ans après l'apocalypse de Train to Busan. La péninsule de Corée a été mise en quarantaine, et la population non contaminée s'est réfugiée dans des pays voisins, tels que la Chine. La cohabitation se passe plutôt mal, et de nombreux trafics se greffent sur cette situation insoutenable. Voilà déjà l'axe scénaristique clair : les migrations forcées, le "racisme", l'exploitation de la misère humaine… Bref, tout cela découle en une mission suicide forcée, afin de récupérer un camion plein de pognon. Il ne faudrait surtout pas croire que l'opportunisme et le capitalisme seront les premières victimes d'une pandémie !

Voilà, sans avoir totalement flashé sur ce film,  je le recommande aux fans de cinéma horrifique… et politique.
Cote : 7/10 Extras : scènes coupées, featurettes, bêtisier…

Antoinette dans les Cévennes est bonne petite comédie de plein air, avec des humains – parfois un peu – butés, et un âne, de l'adultère mais sans pathos, un numéro de grand délire de la part de Laure Calamy (Dix pour cent), sorte de Sancho Panza perdu sans les objectifs étranges et chevaleresques de Don Quichotte. Mais nous sommes loin des récits de Miguel de Cervantes… Quoi que le moulin serait ici plutôt la femme de Vladimir, dont Antoinette est l'amante très amoureuse. Une affection partagée sans véritable équité. Prête à tout, Antoinette s'invite dans les vacances de famille de Vladimir, et déboule avec son âne, et son lot de maladresses congénitales. Allez, faites-vous un petit plaisir léger, histoire de dépolluer l'époque actuelle.
Cote : 7,5/10 Extras : making of, commentaire audio…

 

 

 

 

 

 

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