Cold War, Halloween, Fantastic Beasts 2, Overlord, Bohemian Rhapsody... votre dvd review - Actu Cinema

 

Pourquoi prendre une voie de traverse? Laissons cela à Dragonneau (voir plus bas)… Donc, Halloween 2018, qu'en penser? Beaucoup de bien en fait, oubliez les pistes explorées dans les épisodes précédents de la franchise, mises à part les 2 et 3. Cet ultime affrontement n'est pas parfait, mais clairement jouissif.

La situation rappelle le grand final de la saga des Griffes de le nuit lorsque Wes Craven a récupéré son bébé pour un baroud d'honneur se connectant directement à son travail originel… et surpassant tous les nanars impliquant Freddy Krueger! Ici la situation est assez semblable, même si ce n'est pas John Carpenter qui est aux manettes, il signe la bande-son, et endosse la casquette de producteur exécutif.

Et pour en revenir à l'histoire, c'est simple et efficace : Laurie Strode a passé 40 ans de sa vie à se préparer au grand affrontement avec son frère Michael, et ce moment tant redouté arrive, accompagné de beaucoup de victimes collatérales.
Cote : 7,5/10 Extras: featurettes, scènes coupées et étendues…



La filmographie de David Lynch comporte plusieurs moments clés, ou charnière si vous préférez. Coincé entre Twin Peaks: Fire Walk with Me et Une histoire vraie, Lost Highway a "déconcerté", et pourtant il aborde de manière certes quelque peu hermétique, de nombreux thèmes récurrents et – donc – chers à David Lynch.

Pour ceux qui ont malgré tout décidé de lui rester fidèles, Lynch proposera quelques années plus tard, avec Mullholland Drive, une approche plus "explicite", qui permet de remettre en perspective l'aspect complexe de son cinéma. Un lien intime existe entre ces deux long-métrages. Voici un bonus pour les fans produit par Cinéart : la sortie d'une version remasterisée de cette œuvre à haute teneur sensuelle.
Cote : 8,5/10



Oyez, oyez! Si vous aimez le cinéma bien bourriné, le pas coupé trop fin, prenez donc une pleine assiette d'Overlord! Enfin, en la présentant de la sorte, je ne rends pas vraiment justice à cette production J.J. Abrams. Pas forcément originale, parfois un peu lente, cette histoire de soldats américains envoyés détruire une station d'émission nazie durant la Seconde Guerre Mondiale, vire progressivement dans une sorte de trash décomplexé. Et il faut avouer que même si un peu plus de tension ou de gore aurait été apprécié, Overlord bénéficie d'une mise en scène plutôt bien ficelée, d'un cast de niveau et d'effets spéciaux crades à souhait. En même temps, le réalisateur Julius Avery soutient qu'il voulait faire un film de guerre avant un film de genre.
Cote : 7/10 Extras: featurettes…

Sympathique cette suite des Animaux Fantastiques (Les crimes de Grindewald), en tout cas selon le degré de lecture que l'on veut lui accorder! Pour les amateurs de magie, d'animaux fabuleux, accros aux aventures d'Harry Potter, tout y est. Si par contre vous partez dans une analyse plus profonde, que ce soit au niveau de la psychologie des personnages ou de l'aspect éminemment politique, là ça devient plus délicat. Finalement ce spectacle grand public tente de faire passer des messages humanistes, de tolérance, parfois explicitement, parfois de manière beaucoup plus dérobée, et c'est louable en soi. Mais l'entage fonctionne-t-il pour autant?  Personnellement nous pensons que oui, jusqu'à un certain point. Autre petit point discutable : le rythme plus contenu, afin de pouvoir faire du dernier épisode un feu d'artifice. Du coup c'est plus lent et parfois labyrinthique. Mais une fois de plus, pas désagréable.
Cote : 7,5/10 Extras: featurettes, version longue, scènes coupées...



Biopic léger, Bohemian Rhapsody a trouvé son public autant auprès des curieux qu'au cœur des fans de Queen et autres férus purs et durs de musique. Etait-ce vraiment le bébé de plus que devait porter Bryan Singer? Eh bien non, vu qu'il a de nouveau été mis à mal sur ce projet, enfin mis à mal… viré quoi! Et cela s'en ressent Bohemian Rhapsody repose sur une structure maladroite, faite de quelques vignettes enchainées sans inspiration, plus selon un guide de stéréotypes sociaux et narratifs qu'artistiques.
Cote : 6/10 Extras: featurettes...

Homme discret, Steven Spielberg affiche pourtant une filmographie impressionnante - que ce soit en tant que producteur ou réalisateur -,  et saluée la plupart du temps tant par les critiques que le public. Il y a 25 ans déjà, sortait sur les grands écrans La liste de Schindler… qui a filé une grande claque au passage. Il faut dire que cette évocation de l'histoire d'Oskar Schindler (Liam Neeson), qui profite de sa proximité avec les nazis pour sauver des milliers de juifs de l'holocauste, a de quoi faire vibrer la corde sensible. Gardant toute sa puissance initiale, superbement portée par Neeson, Ben Kingsley ou encore Ralph Fiennes, cette version restaurée se voit accompagnée de nouveaux bonus.
Cote : 8,5/10 Extras: featurettes...

Le réalisateur Steve McQueen pourrait donner l'impression de sortir de sa "zone de confort" avec Les veuves, reposant sur son constant militantisme. Si son nouveau film prend des allures de polar à la patine finalement assez classique, il n'en reste pas moins emprunt de réflexion sociale, de trompe-l'œil, et d'une forme particulière de féminisme. Cela fonctionne plutôt bien dans l'ensemble, mais n'évite pas quelques clichés de réalisation et scénaristiques. Nous sentons ici la volonté de MacQueen de garder un cinéma "à contenu", tout en s'ouvrant à un format de production plus explicitement grand public.
Cote : 7,5/10 Extras: featurettes...

Difficile de décrire l'expérience vécue lors du visionnement de Capharnaüm, dernier long-métrage de la réalisatrice libanaise Nadine Labaki. Nous ne vous révèlerons pas trop le cœur de l'histoire, un cœur énorme qui bat vite et fort, et parfois pique de grosses colères. Sachez simplement que différents thèmes tels que l'extrême pauvreté, l'humain devenu une marchandise, le besoin d'amoralité pour tenter de survivre, l'immigration, l'identité, voir l'extrême décalage entre les réalités de la vie et les idéaux religieux… sont abordés à différentes échelles. La caméra de Nadine Labaki plonge dans le dédale d'une ville et d'une vie, comme un entomologiste observe une colonie dans son vivarium, en laboratoire. Mais ce n'est qu'une première impression car la caméra va s'immerger totalement afin de partager – au plus près - les expériences de celles et ceux qu'elle croise, telle un révélateur de l'âme humaine, dans ses multiples facettes…
Cote : 8/10 Extras: featurettes...



Et voilà une adaptation de plus du Grinch qui voulait gâcher Noël - de Theodor Seuss Geisel - un personnage bien entendu truculent et succulent. Qu'apporte cette énième lecture? Pas forcément grand-chose, sans pour autant s'avérer inutile… Du côté de la réalisation, ce sont ces messieurs Scott Mosier (acteur et scénariste) et Yarrow Cheney (Comme des bêtes…) qui s'y collent, et peut-être maquaient-ils un peu d'expérience pour aboutir ce chantier de la meilleure manière possible. Mais attention, nous rappelons que le résultat n'est pas catastrophique, juste un peu trop long, un rien mou et convenu. Disons que le produit se destine plutôt à un public assez jeune. Vu qu'il s'agit d'une production d'Illumination Entertainment, il y a toujours un petit quelque chose à sauver.
Cote : 6,5/10 Extras: 3 mini films, featurettes...

Le 12 août 2000, le sous-marin nucléaire K-141 Koursk sombre corps et biens en mer de Barents suite à une série de "problèmes techniques", lire des explosions à la chaîne, liées à la vétusté de l'équipement. Seule une poignée de marins parviennent à se réfugier dans une partie relativement épargnée du sous-marin… mais la volonté de les sauver se voit entravée par un appareil politique lourd et ne voulant pas perdre la face. Le temps passe, les échecs se succèdent, mais rien n'y fait, la grande Russie répondra trop tard aux appels à l'aide internationaux. Réalisateur atypique, capable de grands films comme d'opus mineurs, Thomas Vinterberg signe ici un film ambitieux, soutenu par Luc Besson et des fonds Franco-belgo-luxembourgeois…  donc loin des plantureuses mannes étasuniennes. Et même si cela s'en ressent, ce film au scénario basé sur A Time to Die: The Untold Story of the Kursk Tragedy de Robert Moore, comporte plus de petits soucis de maitrise de mise en scène, que de manque de pognon.
Cote : 6,5/10 Extras: Featurettes...

Explorant à nouveau l'esthétique sublime et fascinante de son précédent long-métrage, le très remarqué et remarquable Ida (Oscar du meilleur film étranger en ….), Pawel Pawlikowski nous plonge avec Cold War (Prix de la mise en scène à Cannes 2018) dans les années 1950, faites de jazz, de swing, d'amour et de crise, sur fond de Guerre Froide. Le tout avec sa patte minimaliste, enrobant Joanna Kulig et Tomasz Kot. Quand le détail devient l'ensemble, le souffle la vie, le moindre mouvement une source d'émerveillement… le 7art reprend ses lettres de noblesse.
Cote : 8,5/10 Extras: Making of, présentation et analyse...

En bref: 

- Voyez comme on danse se veut la suite - toujours amusante et sympathique - d'Embrassez qui vous voudrez… si ce n'est que Michel Blanc ne surprend plus vraiment et bascule dans un léger fadisme. Mais bon, un casting fabuleux et de pas mal de bons moments devrait vous encourager à remettre le couvert!

- Réalisateur du très fun La cabane au fond des bois, Drew Goddard, revient au long-métrage avec Sale temps à l'hôtel El Royale, après un passage par la case télévisuelle (Daredevil, The Good Place…).  Le résultat est clinquant, frimeur comme tout ce qui lorgne sur le cinéma "citatif" de Quentin Tarantino, mais très peu personnel et surtout peu réussi.

- J'ai beau ressentir un petit "crush" pour Natalie Portman et pour le cinéma fantastique, je me suis très fort ennuyé lors du visionnement d'Annihilation… trop lisse et esthétiquement laid pour me toucher.

- L'air de rien, Upgrade, petit film discret réalisé par  l'acolyte de James Wan,  Leigh Whannel, constitue une bonne petite surprise en matière de thriller futuriste. Nous vous le recommandons sans hésiter.

 

 Avis

 Plus d'infos sur les films

 Toute l'actualité cinema

Quentin Tarantino renonce à son dixième et dernier film - Actu
Actu

Quentin Tarantino renonce à son dixième et dernier film

Les films de Quentin Tarantino sont toujours pleins de surprises, et en voici une concernant "The Movie Critic" à laquelle nous ne nous attendions pas. Deadline révèle que Tarantino a renoncé à faire de ce film son dixième et dernier projet. Il a simplement changé d'avis, a-t-on appris auprès sur... Lire la suite...
Le catalogue VOD de Pickx : le paradis des fans de science-fiction ! - Actu
Actu

Le catalogue VOD de Pickx : le paradis des fans de science-fiction !

Êtes-vous attiré par des films aux concepts imaginatifs et futuristes, tels que la science et la technologie, l'espace, les voyages dans le temps, les univers parallèles et la vie extraterrestre ? Votre coeur de cinéphile bat-il plus vite pour des blockbusters tels que "Dune", "The Matrix" et "Trans... Lire la suite...

Newsletter
Inscrivez-vous à notre newsletter: